Autour du maire, Michel Charzat, député de Paris, on notait la présence de nombreuses personnalités parmi lesquelles, Pierre Schapira, député européen, adjoint au maire de Paris, André Azoulay, conseiller du roi du Maroc, Georges Sarre, ancien ministre et Henri Hajdenberg, ancien président du CRIF. Le nouvel ambassadeur d’Israël, Daniel Shek était accompagné de David Kornbluth, ambassadeur d’Israël auprès de l’Unesco et Daniel Halevy Goetschel, ministre plénipotentiaire près l’ambassade. Le CRIF était représenté par Jean-Pierre Allali, membre du Bureau Exécutif.
Dans son intervention, Jean-Pierre Allali, en adressant aux participants le salut amical et le soutien sans réserves du président du CRIF, Roger Cukierman, à l’action de mémoire de la « Maison Itzhak Rabin », a encouragé le président Bernard Zylberg et les membres de cette association à poursuivre sans relâche leur œuvre.
Pour Jean-Pierre Allali, onze ans après sa mort, Itzhak Rabin, qui fut « un leader d’une grande clairvoyance, un soldat valeureux couvert de gloire, un ambassadeur efficace et un Premier ministre de talent » sut aussi être « un homme de paix, récompensé par le prix Nobel en 1994 ». « Il reste à jamais vivant dans nos cœurs » a dit Jean-Pierre Allali, concluant en hébreu : « Itzhak Rabin lo met ». « Itzhak Rabin n’est pas mort ».
Malgré le contexte proche oriental particulièrement lourd, les intervenants successifs, à l’unisson, mais selon des tonalités différentes, ont appelé de leurs vœux une paix durable qui tarde à venir, mais qui est inscrite comme une évidence nécessaire dans l’Histoire.
Une soirée clôturée harmonieusement par une partie musicale assurée par les jeunes des mouvements de jeunesse Dror-Habonim et Hachomer Hatzaïr.