« C'est une réaction d'antisémitisme au sens classique du terme », explique pour sa part au point.fr Nicole Yardeni, présidente du Crif Toulouse-Midi-Pyrénées.
Nicolas Sarkozy, François Fillon et Michèle Alliot-Marie ont tour à tour menacé de leurs foudres tous ceux qui seraient tentés de « transposer » en France la guerre israélo-palestienne. Le premier, Nicolas Sarkozy, a fait savoir par le biais d'un communiqué qu'il « ne saurait tolérer » que l'offensive de Gaza « se traduise par des violences communautaristes » dans l'Hexagone. Peu après, son Premier ministre a promis, devant les députés, de se montrer d'une « extrême fermeté » face aux éventuels fauteurs de troubles. Quant à Michèle Alliot-Marie, elle a fait connaître dans la soirée le contenu d'une circulaire adressée à tous les préfets du pays.
Le Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNVCA), le Consistoire central de France et SOS Racisme condamnent une "agression antisémite". Pour sa part, le Consistoire central de France condamne "l'accumulation d'actes de violences commis contre des synagogues en France et appelle à la réaction des pouvoirs publics". Il demande "avec insistance (...) de faire au plus vite toute la lumière sur ces signes annonciateurs d'une nouvelle vague d'actes antisémites qui revient à nos portes, mais surtout de prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir la sécurité des lieux de vie juive en France et plus généralement de l'ensemble de la communauté juive".
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