Le CRIF en action
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Publié le 28 Juillet 2008

Richard Prasquier : la mobilisation pour Gilad Shalit doit continuer sans relâche

Vendredi 25 juillet dans le jardin Yitshak Rabin du parc de Bercy, la mairie de Paris, représentée par Pierre Schapira, adjoint au maire de Paris, chargé des Relations internationales, a procédé à la dépose des portraits d'Eldad Regev et Ehud Goldwasser et à la réinstallation de celui de Gilad Shalit, avec la participation de Daniel Shek, Richard Prasquier et Roger Pinto.


Depuis l'enlèvement des trois soldats israéliens, Gilad Shalit, par le Hamas, Eldad Regev et Ehud Goldwasser, par le Hezbollah, le CRIF avait œuvré sans relâche pour qu'on n'oublie pas ces trois otages. Le CRIF avait constitué un Comité de soutien pour la libération des trois otages et en avait confié la présidence à Roger Pinto, président de Siona. La ville de Paris et son maire, Bertrand Delanoé avaient apporté un soutien actif à cette initiative, en installant dans le jardin Yitshak Rabin les portraits des trois soldats.
Après la restitution par le Hezbollah des corps d'Eldad Regev et Ehud Goldwasser et la fin de la période des huit jours de deuil (chiva), la cérémonie de vendredi dernier a donc rassemblé quelques centaines de personnes autour des principaux acteurs de cette campagne.
Dans son allocution, Richard Prasquier, président du CRIF a tenu à rendre hommage à Eldad et Ehud en rappelant les conditions de l'échange de "(leurs) cadavres contre des assassins en vie", la cruauté du Hezbollah qui durant deux ans a violé toutes les règles humanitaires, en ne donnant pas la moindre information sur la vie ou la mort de ses otages et en infligeant cette torture morale à leurs familles jusqu'au dernier moment. Le président du CRIF a évoqué l'accueil indécent des criminels que venaient de libérer Israël, par des dirigeants libanais, à peine revenus de leur participation à la fondation de l'Union pour la Méditerranée à Paris, qui se veut un lieu d'ouverture à l'autre !
Et face à cette délégitimation du respect de l'individu, la dignité des familles, la haute stature morale d'Israël qui a tout mis en œuvre pour ramener les corps de ses soldats. La solidarité et la mobilisation du peuple israélien sont restées intactes, puisque lors de leur enterrement, étaient présents le père de Gilad Shalit, la femme, épouse ou veuve, de Ron Arad dont on est sans nouvelles depuis 28 ans.
Après cela, après la libération d'Ingrid Bétancourt, reste une image, celle de Gilad Shalit, lui aussi Français habitant à l'étranger et qui fait partie de la vision universelle de la France, a indiqué Richard Prasquier qui a demandé "que la photo de Gilad Shalit soit apposée sur la façade de l'Hôtel de Ville".
Remerciant Roger Pinto, président de Siona pour son action, Richard Prasquier a proclamé : "Mobilisons-nous pour Gilad !"
Daniel Shek a stigmatisé "la lâcheté de l'enlèvement, le silence sur le sort de leurs enfants dans lequel les familles ont été tenues et l'acte ignoble de marchandage des terroristes auxquels il a opposé la solidarité et la force du peuple d'Israël, le courage, la noblesse des familles dans leur combat.
L'ambassadeur d'Israël a remercié tous ceux qui ont œuvré dans cette action, le CRTIF, SIONA, la Ville et le Maire de Paris, le gouvernement français et le président de la République française.
Le même jour, Bertrand Delanoé a dévoilé un panneau sur le fronton de l'Hôtel de Ville "pour la liberté de tous les otages dans le monde", à l'emplacement même où se trouvait le portrait d'Ingrid Bétancourt.
Photo : Marc Verhille/ mairie de Paris.