En Egypte, le parti politique d’opposition ne disposant d’aucun siège au parlement, Misr Arabe Socialiste, a tenu au mois de janvier, une conférence négationniste dans ce pays. Maître Joseph Roubache, Président du Comité Français de l’Association Internationale des Juristes Juifs, membre du comité directeur du CRIF, a interpellé Nasser Kamel, Ambassadeur de la République Arabe d’Egypte en France, pour lui faire part de son affliction lorsqu’il a appris que ce séminaire a pu avoir lieu : « Nous voulons espérer et croire que les autorités de votre pays, et plus particulièrement le Président Hosni Moubarak, n’ont pas eu leur vigilance alertée. S’il en était autrement, nous ne pourrions que protester contre cette atteinte à la dignité humaine. » Dans sa réponse, l’Ambassadeur d’Egypte indique que les « organisateurs de ce séminaire n’ont pas acquis l’accord des autorités égyptiennes en vue de la tenue de ce séminaire. » « Il est par conséquent évident, explique Nasser Kamel, que les points de vue exprimés durant ladite réunion ne reflète en aucun cas la position officielle du gouvernement égyptien vis-à-vis de l’Holocauste. A cet égard, la position du gouvernement égyptien sur cette question est explicité et n’a nul besoin d’être réitérée. Il me suffit de vous référer à sa plus récente manifestation – il y a quelques jours seulement-, lors de la séance d’adoption à l’Assemblée Générale des Nations Unies de la résolution sur la négation de l’Holocauste le 26 janvier 2007. » A cette occasion, le représentant permanent de la République Arabe d’Egypte avait condamné le négationnisme.
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