Le président de la République a indiqué à la délégation, qui comprenait également Richard Prasquier, président du CRIF, Roger Pinto, président du comité international pour la libération des soldats israéliens, et Joël Mergui, président du Consistoire de Paris, qu’il faisait de la libération des trois soldats israéliens « une question personnelle ». Nicolas Sarkozy a déclaré qu’il ne serait « pas tranquille », tant que les trois militaires, dont l’un d’entre eux a également la nationalité française, n’auraient pas retrouvé leurs familles.
Evoquant la prochaine conférence interlibanaise, qui doit se tenir à Paris dans quelques jours, Nicolas Sarkozy a « répété » que le « Hezbollah est une organisation terroriste », mais qu’on ne pourrait pas avancer dans la recherche d’une solution si elle était absente de la réunion de Paris.
Richard Prasquier a insisté sur la responsabilité du gouvernement libanais, qui devait mettre en application les résolutions de l’ONU, dont celle liée à la libération des deux soldats enlevés par le Hezbollah.
La veille, un office solennel avait été organisé à la synagogue de la Victoire, en solidarité avec les trois soldats israéliens, à l’initiative de Roger Pinto. Richard Prasquier, accompagné d’Ariel Goldmann et de Meyer Habib, membres de l’exécutif du CRIF, a pris part à cette cérémonie.