L’entrevue a eu lieu le 28 juin 2011 à l’ambassade d’Israël en présence de Yossi Gal, ambassadeur d’Israël à Paris, entouré de plusieurs de ses collaborateurs.
Après un exposé liminaire, Shaul Mofaz, qui a fait remarquer que s’il avait souvent rencontré des représentants du CRIF, c’était la première fois que cela avait lieu à Paris, a répondu aux questions de l’auditoire dans les domaines les plus divers : le projet de reconnaissance à l’ONU en septembre prochain d’un État palestinien, « une proclamation proclamatrice » mais qui demeure problématique avec ses développements économiques, psychologiques et sécuritaires ( « Désormais, nous ne devrons dormir que d’un seul œil »), la détention de Gilad Shalit et les mesures prises récemment pour une plus grande fermeté à l’égard des détenus terroristes palestiniens, le boycott, la flottille avec le risque d’une confrontation, la relation avec les Palestiniens pour laquelle on ne note aucune avancée marquante et où l’on constate que les Palestiniens se comportent d’un façon opposée à l’esprit d’Oslo, les demandes de voir figurer la religion sur les cartes d’identité en Israël ou encore les « révolutions » dans le monde arabe : « des mouvements tectoniques qui agitent nos voisins et qui sont en fait des événements historiques bien qu’il ne faille pas négliger les risques extrémistes ».
Shaul Mofaz était accompagné des députés Ronnie Bar-On, ancien ministre du Budget et Zeev Bielski ainsi que de Shmuel Letko, directeur de la Commission des Affaires étrangères et de la Défense qui ont pris part également aux débats et répondu aux questions.
Le docteur Richard Prasquier, pour sa part, était entouré de Haïm Musicant, directeur général, Meyer Habib, vice président, Francis Kalifat, trésorier, Jean-Pierre Allali, membre du Bureau Exécutif, Ariel Amar, conseiller, ainsi que de Pascal Markowicz, Claude Hampel et Charles Meyer.
Photo (Shaul Mofaz) : D.R.