Le CRIF en action
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Publié le 22 Juillet 2008

Siona aux obsèques des deux soldats israéliens

Mandatés par le CRIF, Roger Pinto, président de Siona et du Comité International pour la libération des trois soldats israéliens, membre d’honneur du CRIF et Marc Bensimhon, membre du bureau de Siona et membre du comité directeur du CRIF ont assisté en Israël le 17 Juillet 2008 aux cérémonies bouleversantes des funérailles des soldats Oudi Goldwasser et Eldad Regev dont les corps avaient fait l’objet d’un ignoble marchandage avec le Hezbollah.


Roger Pinto et Marc Bensimhon avaient tenu par leur présence à manifester leur affection et leur solidarité aux familles qui pendant deux ans ont vécu un terrible calvaire.
Pendant deux ans leur dirent-ils, « à travers des actions permanentes dans le monde, nous avons essayé d’alléger vos souffrances en étant à vos côtés pour qu’on n’oublie pas ces enfants qui étaient devenu un symbole pour le peuple juif tout entier ».Marc Bensimhon a rendu compte de sa mission lors de la réunion du comité directeur du CRIF, insistant sur la « formidable solidarité » du peuple d’Israël avec les familles de Oudi Goldwasser et Eldad Regev.
Jeudi 17 Juillet 2008, à 10 heures, Oudi Goldwasser était inhumé à Naharya et à 14 heures Eldad Regev était enterré à Haifa en présence de leurs familles totalement effondrées, de l’épouse de Ron Arad et des parents de Guilad Shalit.
Des milliers de personnes s’étaient rassemblées pour rendre hommage aux deux soldats en présence de nombreuses personnalités : ministres, députés, maires.
Le ministre de la Défense Ehoud Barak a tenu à rappeler qu’Israël n’abandonnait jamais ses soldats où qu’ils soient.
De nombreux officiers généraux de Tsahal étaient présents ainsi que les deux grands Rabbins d’Israël, de nombreuses unités de l’armée et de la police.
Miki Goldwasser, la maman de Oudi, Karnit son épouse, Tsvi Regev et les frères d’Eldad adressèrent à leurs chers disparus des messages émouvants qui provoquèrent des sanglots prolongés dans l’assistance.
Il faudrait ajouter que l’opinion publique israélienne a été extrêmement choquée, non seulement par la libération de l’assassin Samir Kountar mais surtout par les scènes de liesse au Liban et par l’attitude odieuse du président de la République libanaise et du Premier ministre qui l’ont accueilli en héros.
Comme l’a dit l’un des intervenants israéliens, « c’est à travers de tels comportements que l’on mesure la distance morale qui nous sépare de ces gens là ! ».
Avec la mort d’Oudi Goldwasser et d’Eldad Regev une page douloureuse de l’histoire d’Israël a pris fin.
Le combat continue pour obtenir des nouvelles de Ron Arad et la libération de Guilad Shalit.