« De tels dialogues sont nécessaires pour la confiance entre les peuples », selon le rabbin : « la tolérance signifie le respect des autres opinions. On attend beaucoup de choses de nous. Notre devoir est de faire des efforts pour que les conflits ethniques ne deviennent pas religieux. Il y a des affrontements massifs, des crises séparatismes dans différentes régions. Certains milieux ont un intérêt à les qualifier de religieuses. C’est douloureux, mais je peux citer des exemples… Les caricatures du journal danois n’étaient pas un exemple pour la liberté d’expression. Au contraire, c’était l’indice du non respect à la conscience des hommes » a-t-il mis en garde.
Pinchas Goldschmidt, par ailleurs grand rabbin de Moscou, a exprimé ses préoccupations vis-à-vis les conflits ethniques : « Au cours de ma rencontre avec le Cheikh du Caucase, j’ai compris que la négligence à l’égard de ce problème peut constituer une menace. J’ai déclaré au cours du sommet ne pas comprendre l’indifférence de certains européens face aux besoins des musulmans. L’interdiction des minarets en Suisse en est une preuve. Quant à l’Azerbaïdjan, la situation est différente. Dès que je suis entré à Bakou, capitale de la culture islamique en 2009, j’ai été témoin de la bienfaisance des azerbaïdjanais», a-t-il encore ajouté.
Le président Ilham Aliyev a indiqué dans son discours que « différentes religions ont vécu en paix en Azerbaïdjan à travers les siècles. Il y a plus de 1000 mosquées, 11 églises et 6 synagogues en Azerbaïdjan. Les juifs d’Azerbaïdjan se sentent en sécurité. Ils ont réussi à garder leurs traditions. Une synagogue a été construite pour les juifs européens. Le gouvernement cherche une place à construire une autre» a-t-il conclu.
Photo : D.R.
Source : agence APA