Persuadée que la paix ne peut venir que d’un rapprochement entre Israéliens et Palestiniens par le biais de projets communs, Valérie Hoffenberg a expliqué comment, avec l’autorisation du gouvernement israélien et la bénédiction du Premier ministre palestinien, Salam Fayad, elle a réussi a obtenir un terrain de 50 hectares sur lequel une série de bâtiments ont été construits qui abriteront des entreprises de high-tech et de tourisme, des spécialistes de l’eau, de l’environnement, de la construction automobile et de pièces détachées. Parallèlement, deux dirigeants patronaux, Shraga Brosh pour Israël et Samir Houleilei, pour les Palestiniens ont été reçus au Quai d’Orsay pour discuter avec la France de ce partenariat israélo-palestinien. Dans un autre domaine, un Centre de Formation des Femmes et un Jardin d’Enfants permettront de lutter contre l’islamisme. Madame Hoffenberg a dit son souci de parvenir à faire expurger des manuels scolaires palestiniens les éléments antisémites ou anti-israéliens qui y figurent. Elle a aussi rappelé l’événement, organisé à Paris en septembre 2010, avec le concours de l’ONG « Kids Creating Peace », qui a permis à 22 jeunes Israéliens et Palestiniens de parler de leur « Plan de Paix ». Valérie Hoffenberg a également présenté son For’UM qui se déroulera le 31 mai prochain à Paris sous l’égide de l’Union pour la Méditerranée et qui réunira des Israéliens, des Palestiniens, des Jordaniens, des Libanais, des Qataris, des Omanais et, bien entendu, des Français.
Madame Hoffenberg a reconnu que la nouvelle situation créée par l’accord signé entre le Fatah et le Hamas suscitait bien des interrogations et a rappelé que pour le gouvernement français il est impératif que le Hamas se plie aux exigences que sont la reconnaissance d’Israël, le rejet du terrorisme et le respect des accords signés. Elle a également tenu a interpréter la formule utilisée par le président Nicolas Sarkozy devant le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, à savoir, l’existence, dans la région de « deux États nations » comme signifiant un État pour le peuple palestinien et un État pour le peuple juif, ce qui induit la notion du caractère juif de l’État d’Israël et, parallèlement, signifie que les « réfugiés palestiniens » ont pour vocation de s’installer dans le futur État palestinien.
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