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Dominique Moïsi, politologue, a notamment mis l'accent sur le fait le rapport à Dieu est différent chez les Chrétiens et chez les Musulmans pour lesquels, d'ailleurs, il n'y a pas l'équivalent du pape d'où une surenchère entre responsables religieux de to
Tour à tour, Denis Charbit, Dorothée Schmid et Dominique Moïsi ont traité avec pertinence et profondeur la question.
Pour Denis Charbit, très prudent, comparaison n'est pas raison, car, explique-t-il, « l'héritage des dictatures est lourd ». Sans oublier l'épaisseur historique de l'islam. Le chercheur israélien n'a pas hésité, au passage, à noter que cette épaisseur concerne aussi, dans une certaine mesure, Israël.
Spécialiste de la Turquie contemporaine, chercheur à l'IFRI, Dorothée Schmid a brossé un tableau des dix années de pouvoir de l'AKP, le parti de la Justice et du Développement, montré que l'islam est devenu un outil utilisé par les dirigeants turcs comme ressource de puissance, insisté sur le malaise identitaire de la société turque et manifesté sa crainte que la morale islamique ne finisse par remplacer la morale kémaliste.
Enfin, Dominique Moïsi, politologue, a notamment mis l'accent sur le fait que le rapport à Dieu est différent chez les Chrétiens et chez les Musulmans pour lesquels, d'ailleurs, il n'y a pas l'équivalent du pape d'où une surenchère entre responsables religieux de tous bords.
Un « grand témoin », Jean Corcos, qui anime au sein du CRIF la commission des relations avec les Musulmans est intervenu avant que Jean-Pierre Allali, membre du Bureau Exécutif du CRIF, ne conclue en le résumant et en y ajoutant une touche personnelle, ce panel très réussi.