Le CRIF en action
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Publié le 22 Juin 2012

Joseph Roubache Commandeur de la Légion d’Honneur

Le 12 juin 2012 dernier, Maître Joseph Roubache a reçu les insignes de Commandeur de la Légion d’Honneur, au cours d’une cérémonie tenue au Palais de Justice de Paris.

Parmi les quelques 200 personnalités du monde judiciaire et de la société civile, on reconnaissait de nombreux hauts magistrats notamment, le Procureur Général Jean-Louis Nadal de la Cour de Cassation, le Premier Président de la Cour d’Appel de Paris Jacques Degrandi, le Procureur de Paris François Molins et le Conseiller Maître de la  Cour des Comptes Francis Brun Buisson ancien membre du Conseil Supérieur de la Magistrature

 

Les Présidents Richard Prasquier et Roger Cukierman, ainsi que Meyer Habib et Francis Kalifa ont tenu par leur présence à apporter à Joseph Roubache, qui a été membre du Comité Directeur pendant près de 15 ans, le témoignage de l’estime du CRIF.

 

A ces représentants de la Communauté Juive organisée se sont joints Pierre Baisnenou Président du FSJU, Nicole GuedJ ancien ministre, Présidente de la Fondation France Israël et Robert Parienti, délégué Général de l’Institut Weizmann et du Conseil Pasteur Weizmann.

 

Au cours de cette cérémonie, le Bâtonnier Jean-René Farthouat a rappelé quelques étapes de la brillante carrière de Joseph Roubache marquée en particulier par l’affaire médiatico-politique de la « Garantie Foncière », de l’affaire douloureuse du « Sang Contaminé » ou encore par celle mettant en cause la responsabilité de la SNCF dans la déportation des juifs de France durant la seconde guerre mondiale.

 

Quant au Bâtonnier Christian Charriere Bournazel, il a su évoquer avec émotion l’importante contribution de Joseph Roubache à la défense des valeurs du judaïsme et à la lutte contre l’antisémitisme.

 

Il a également salué ses multiples actions en vue de rapprocher à travers l’Association Internationale des Juristes Juifs, qu’il a créée avec René Cassin, Prix Nobel de la Paix, les juristes français et israéliens, notamment par la création du jumelage du Barreau de Paris avec celui de Tel-Aviv, et l’organisation de  plusieurs voyages d’études de hauts magistrats français en Israël.