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Malheureusement, les persécutions continuent et les minorités religieuses se trouvent être inquiétées et privées de liberté
Le diplomate avait auparavant déposé une gerbe de fleurs au monument dressé en hommage aux victimes de la déportation, puis une autre devant le wagon qui symbolise la déportation. Là où entre mars 1942 et août 1944, environ 63.000 juifs ont été déportés du camp de Drancy, parmi les 76.000 juifs déportés de France.
« Ce geste honore le royaume du Bahreïn », a déclaré, ému, le conseiller du Président du Conseil représentatif des Institutions juives de France (CRIF), Ariel Amar. « J'espère que votre visite pourra servir d'exemple », a-t-il ajouté. « Il est extrêmement réconfortant et particulièrement touchant qu’un ambassadeur d’un pays arabe nous fasse l’honneur de visiter ce lieu hautement symbolique, car ce Mémorial tire sa force signifiante de sa proximité immédiate avec l’emplacement historique du camp d’internement vers lequel il s’ouvre. Nous voyons là un geste fort, d’amitié et de grande reconnaissance, un geste qui honore pleinement et hautement le Royaume de Bahreïn et votre Roi : Sa Majesté Hamed ben Issa al-Khalifa » a précisé Ariel Amar, qui a remercié par ailleurs l’Imam Hassan Chalghoumi d’œuvrer pour le dialogue judéo musulman et le rapprochement entre les deux communautés ainsi que Sammy Ghozlan pour son engagement contre le racisme et l’antisémitisme. Enfin, présent lors de cette cérémonie, le maire de Drancy, Jean-Christophe Lagarde, a estimé que cette visite aurait « un grand retentissement », dans un département « où il est souvent difficile d'enseigner l'histoire de la Seconde Guerre mondiale ».
Par Ariel Amar