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Richard Prasquier a exprimé au président de la République l’émotion et le malaise dans la communauté juive
Le président de la République avait demandé à Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, de participer à cet entretien pendant lequel la récente agression d’un jeune juif dans un train a été longuement analysée.
Richard Prasquier a exprimé au président de la République l’émotion et le malaise dans la communauté juive provenant de la recrudescence et de la banalisation des actes antisémites depuis l’attentat sur l’école Ozar Hatora à Toulouse.
« J’ai longtemps parlé avec le jeune Lior, ce garçon de 17ans qui a été roue de coups par deux agresseurs dans le train de Toulouse à Lyon », dit le président du CRIF. « J’ai eu l’occasion d’en parler hier (jeudi 5 juillet 2012), lors de ma rencontre avec le président de la République, à laquelle a participé le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls. Le caractère antisémite de cette agression a été mis en question - mais nullement éliminé par le parquet - en raison des déclarations des deux agresseurs qui, comme cela est très habituellement le cas, ont nié son existence. Cependant, de par mes entretiens avec la victime, je puis dire en toute certitude qu’il y a eu un élément antisémite dans cette agression, qui, ne l’oublions pas, a failli entrainer des séquelles graves. Est-ce que cet élément antisémite a été déterminant ou associé ? Ce sera à l’enquête de le déterminer et nous faisons évidemment confiance dans la justice de notre pays », ajoute le président du CRIF.