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Le rejet de l'autre, quel qu'il soit, est inacceptable
Pour le Secrétaire général de F.O., tout se tient et les problèmes, aussi bien économiques que sociétaux sont à régler désormais à l'échelle européenne nonobstant l'anti-européanisme ambiant. Après avoir rappelé les modalités de la construction européenne et brossé un tableau très détaillé de la situation en France et en Europe, notamment dans le domaine fiscal, Jean-Claude Mailly a considéré que la crise économique est pour beaucoup dans la montée du racisme. Évoquant la situation dans les banlieues, il a mis en évidence l'islamisme qui a même, selon lui, gangrené certains secteurs, certes minoritaires, du monde syndical et reconnu que cela entraîne parfois de fortes pressions sur une partie de la classe ouvrière. Jean-Claude Mailly s'est déclaré favorable à l'idée de faire de la lutte contre l'antisémitisme et le racisme une cause nationale, affirmant que pour lui, « le rejet de l'autre, quel qu'il soit, est inacceptable ». Enfin, le leader syndicaliste a rappelé les liens très fraternels que son organisation a noués depuis longtemps avec la Histadruth.
Le Président du CRIF était entouré de Francis Kalifat, Vice-président, de son Conseiller, Ariel Amar, de Jean-Pierre Allali, membre du Bureau exécutif et Président de la Commission des relations avec les ONG, les syndicats et le monde associatif ainsi que de plusieurs membres de cette commission.
Pour sa part, Jean-Claude Mailly était accompagné de Jean-Marc Bilquez, Secrétaire confédéral.