Le CRIF en action
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Publié le 24 Septembre 2012

Rencontre du CRIF avec le ministre des Affaires étrangères

Le jeudi 20 septembre 2012, Richard Prasquier, accompagné de Meyer Habib et Francis Kalifat, vice-président et trésorier du CRIF, a rencontré le ministre des Affaires Etrangères, Laurent Fabius. L'entretien, particulièrement chaleureux et ouvert, a porté sur l'évolution de la situation en Iran, sur la poussée de l'Islamisme fondamentaliste, sur la position de la France vis-à-vis des initiatives de l'Autorité Palestinienne à l'ONU et sur l'inscription du Hezbollah par les Européens comme organisation terroriste.

, le ministre a souligné la vigilance de la France au regard de l'évolution politique dans le monde arabe avec ses risques de fièvre islamiste

En ce qui concerne l'Iran, inquiétude majeure de la diplomatie, le ministre a fait part de la détermination de la France à ne pas accepter la possession par le régime iranien d'un armement nucléaire, de la nécessité d'accentuer le niveau des sanctions économiques et de tirer fermement et lucidement les conséquences de leur éventuel échec. Tout en comprenant leurs in inquiétudes, il considère que dans la situation actuelle une entreprise militaire unilatérale des Israéliens serait une  initiative dangereuse.

                                                                                             

Pour  les autres thèmes traités, le ministre a souligné la vigilance de la France au regard de l'évolution politique dans le monde arabe avec ses risques de fièvre islamiste. L'actualité de la rencontre était celle des  manifestations d'une grande violence survenues dans divers pays musulmans à la suite du film caricaturant Mahomet. La délégation du CRIF a indiqué au ministre sa préoccupation devant la gravité de l'antisémitisme qui se manifeste sans fard dans certains médias arabes et qui a diffusé dans notre pays, comme le montraient des manifestations récentes.

 

Le ministre a souligné que nous ignorions encore les initiatives que prendra -ou non-  l'Autorité palestinienne aux Nations Unies. En ce qui concerne le Hezbollah, qui fait partie du gouvernement libanais, son inscription sur les listes terroristes européennes  dépendra  en grande part des résultats de l'enquête en cours  sur l'attentat contre des Israéliens en Bulgarie.