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De nombreuses personnalités françaises se sont associées au CRIF pour honorer la mémoire des 11 athlètes israéliens victimes du terrorisme, parmi elles, Denis Masseglia, président du Comité National Olympique et Sportif Français, l’ambassadeur des Etats-Unis en France Charles Rivkin, l’ambassadeur des Etats-Unis à l’UNESCO, David Killion, l’ambassadeur d’Israël en France Yossi Gal, l’ambassadeur d’Allemagne en France, Suzanne Wasum-Rainer, Anne Hidalgo, première adjointe au Maire de Paris, Pierre Schapira, adjoint au Maire chargé des relations internationales, Monsieur le Grand Rabbin de France Gilles Bernheim, Rogel Nahum, athlète délégué par le Comité Olympique israélien, Bariza Khiari, vice-présidente du Sénat, Marc Trévidic, juge d’instruction, Alain Arvin-Berod, administrateur du think tank « sports et citoyenneté », Muriel Schor, nièce de Kehat Schor, victime de l’attentat, des associations de lutte contre l’antisémitisme et le racisme, parmi lesquelles SOS Racisme, le Mouvement pour la Paix contre le terrorisme, la Fédération nationale des Victimes d’attentats et d’accidents collectifs.
La communauté sportive française était largement représentée par ses fédérations sportives, parmi lesquelles la fédération de lutte ou encore la fédération française de football. Jean-Jacques Mulot, président de la fédération d’aviron, a délivré un bouleversant témoignage en tant qu’athlète français présent aux jeux de Munich en 1972.
Quelques mois seulement après l’attentat commis en France par Mohammed Merah, la présence de l’imam de Drancy Hassan Chalgoumi et de Fatima Ibn Ziaten, la mère d’Imad Ibn Ziaten, parachutiste tué par le terroriste, a donné une consonance particulière au message de paix portée par cette cérémonie contre le terrorisme.
Les responsables de la communauté juive Pierre Besnainou, président du FSJU, Marc Eisenberg, président de l’Alliance Israélite Universelle, Serge Dahan, président du Bnai Brith, Joël Mergui, président du Consistoire de France, Gil Taieb, président de l’ABSI et Sammy Ghozlan, président du BNVCA ont incarné, dans toutes les composantes de la communauté juive française, l’importance de la trace qu’a laissé le tragique évènement au cœur de l’Europe, à Munich, dans la conscience historique des juifs de France.
Si l’Olympisme porte un idéal d’internationalisation sans exclusive, comme le souhaitait Pierre de Coubertin, le terrorisme de Septembre Noir nia, le 5 septembre 1972, le sens même de l’Olympisme. Alors 40 ans après l’évènement, l’interrogation demeure entière : fallait-il ou pas arrêter les « Jeux » ?
Eve Gani