Nous avions relaté cette triste histoire dans la newsletter du 8 avril. Triste, parce que certains intellectuels dans la sphère arabo-musulmane, prenant prétexte du conflit israélo-palestinien, s’escriment à diaboliser les Juifs et à les présenter comme des entités diaboliques et perverses. Triste, parce qu’ils s’inspirent de ce que l’on trouve de pire : les Protocoles des Sages de Sion, les caricatures obscènes dans la presse arabe, les émissions enflammées de la télévision du Hezbollah libanais, ou les commentaires va-t-en guerre de prêcheurs hystériques et racistes.
Certains intellectuels sont donc intoxiqués par cette propagande moyenâgeuse, digne d’un autre temps et qui puise au plus profond de la détestation de l’Homme.
Triste, parce que rien ne doit excuser que l’on prêche la haine, l’aversion, le mépris, le dédain, l’irrespect.
A tout cela, nous rappelons et nous opposons les qualités du cinéma israélien : un cinéma d’avant-garde, courageux et autocritique. Un cinéma qui ne diabolise pas les Arabes, mais qui dénonce les discriminations ou implore les hommes de trouver les voies de la paix.
Marc Knobel
Photo : D.R.