Hatikva, par Haïm Musicant

Alors que les forces britanniques se retiraient, sept pays arabes déclaraient la guerre à ce pays naissant. Les pays arabes avaient décidé de détruire Israël, violant la résolution du 29 novembre 1947 de l’ONU et trahissant leurs frères palestiniens.

En effet, cette résolution prévoyait le partage de la Palestine mandataire en deux Etats, l’un juif, l’autre arabe.

David Ben Gourion n’hésita pas un instant et décida de rétablir la souveraineté juive dans le cadre de frontières minuscules.

Les pays arabes qui furent battus par un Israël mal équipé mais motivé, occupèrent les territoires palestiniens. L’Egypte annexa Gaza et la Transjordanie s’empara de la Cisjordanie pour créer le royaume hachémite de Jordanie. Une trahison que tous les pays de la région n’ont pas fini de payer.

David Ben Gourion, l’homme qui avait dit « Celui qui ne croit pas aux miracles n’est pas réaliste », se lança dans la construction du pays dont les juifs avaient rêvé depuis 2000 ans.

Aujourd’hui, pour reprendre la phrase de Theodor Herzl : « si vous le voulez ce ne sera pas une légende », une grande partie des espoirs ont été accomplis : la formation d’un peuple israélien composé de juifs venus de tous les endroits du monde, une technologie de pointe, une économie performante, une culture rayonnante etc.

Mais, il reste à gagner le défi de la paix. Devant le refus arabe, Israël doit faire preuve d’imagination en ne renonçant ni à Jérusalem, ni à sa sécurité. Plus que jamais, la Déclaration d’Indépendance reste d’actualité « Nous tendons la main, en signe de paix et de bon voisinage, à tous les pays voisins et à leurs peuples. Nous les invitons à coopérer avec le peuple juif rétabli dans sa souveraineté nationale. L’Etat d’Israël est prêt à contribuer à l’effort commun de développement du Moyen-Orient tout entier ».

Mais aujourd’hui, place à la joie : Hag Sameah !

Photo : D.R.