Alors que les articles traitant généralement du Proche-Orient sont souvent critiques à l’égard d’Israël, pourquoi bouder son plaisir ? Israël a été admis officiellement, jeudi 27 mai 2010, à l’OCDE, l’Organisation de Coopération et de Développement Economique.
Israël, qui avait présenté sa candidature en 2007 a passé toutes les épreuves qui lui permettent de faire son entrée dans ce club économique très fermé qui comptera désormais trente quatre pays, avec l’admission de l’Estonie et de la Slovénie.
Lors de la cérémonie officielle, la France, par la bouche de son ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a fait part de sa grande satisfaction, celui-ci indiquant que son pays avait toujours encouragé l’adhésion d’Israël.
L’OCDE a donné une feuille de route à Jérusalem : « Les politiques scientifiques et technologiques d’Israël ont donné des résultats remarquables à l’échelle mondiale, et nous espérons que d’autres pays tireront parti de son expérience. »
Que de chemin parcouru depuis l’arrivée des premiers pionniers qui ont fait refleurir la terre d’Israël abandonnée depuis 2000 ans.
Benjamin Netanyahu, qui était venu spécialement à Paris pour la cérémonie d’adhésion à l’OCDE, a des raisons de déclarer : « Israël est devenu l’une des puissances technologiques du monde et se situe aujourd’hui juste après les Etats-Unis et le Canada dans la recherche, l’innovation et l’éducation. Nous avons connu une croissance spectaculaire et le potentiel économique que nous pourrons développer à travers des échanges de technologies bénéficiera à l’OCDE toute entière. »
Cette reconnaissance du rôle économique majeur d’Israël dans le monde doit favoriser la paix au Proche-Orient. Des programmes de coopération avec les Palestiniens ont déjà commencé, et il faut espérer que les voisins arabes d’Israël comprendront tout l’intérêt dont ils ont à bénéficier de l’entrée d’Israël à l’OCDE, pour améliorer le quotidien de leurs peuples, dans le cadre d’une paix véritable.
Photo : D.R.
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