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Publié le 28 mai dans i24News
"La Cour de cassation a catégoriquement refusé de faire appel de la décision de rejeter l'extradition de mon client vers la France", a indiqué à Mazan al-Tawil, l'avocat de Nizar Tawfiq Mussa Hamada.
Ce Jordanien, d'origine palestinienne et aujourd'hui âgé de 57 ans, est soupçonné d'avoir fait partie du commando qui a perpétré l'attentat dans le quartier juif historique de la capitale française, le 9 août 1982.
"Le tribunal de première instance d'Amman avait décidé en février 2016 de ne pas l'extrader, car les conditions d'extradition n'étaient pas réunies et l'affaire, remontant à 30 ans, dépassait le délai de prescription de 20 ans", a ajouté l'avocat.
La justice jordanienne avait également rejeté en octobre 2015 l'extradition de Souhair Mouhamed Hassan Khalid al-Abassi, alias Amjad Atta, présenté comme le cerveau de l'attentat.
L'attentat avait été attribué à un groupe palestinien dissident de l'OLP, le Fatah-Conseil révolutionnaire (Fatah-CR) d'Abou Nidal, décédé en 2002 dans des circonstances mystérieuses. Les suspects, identifiés grâce à des témoignages anonymes, sont soupçonnés d'avoir appartenu au groupe.
Un accord d’extradition entre Amman et Paris est entré en vigueur en août 2015. La Jordanie n'accepte que très rarement d'extrader ses citoyens.
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