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Le paquebot Mataora transportant des enfants juifs survivants du camp de Buchewald en Palestine en 1945 © Getty / GPO
Publié le 18 septembre dans France Inter
Annette Wieviorka, historienne, spécialiste de la Shoah et de l'histoire des Juifs au XXe siècle, est notre invitée pour évoquer l'impact de la Shoah sur le sionisme.
Le Président des États-Unis Franklin Delano Roosevelt convoque une conférence à Evian sur le problème des réfugiés en juillet 1938. Son but affiché est d'aider les réfugiés juifs allemands et autrichiens fuyant le nazisme, peu après l'Anschluss, à trouver des pays d'accueil. Les représentants de tous les gouvernements se déclarent émus par le sort des réfugiés mais aucun n’est finalement disposé à faire un effort pour trouver une solution pour eux. Evian fut donc le sommet de l'impuissance.
Les juifs dont la situation devient intenable en Allemagne et en Autriche tentent de passer les frontières terrestres mais en 1938-1939, ils empruntent aussi des bateaux dont les parcours, en 1938-1939, deviennent de plus incertains à mesure que leur nombre grandit et que les portes se ferment. Le Saint-Louis a laissé une trace dans la mémoire.
L’émotion est grande dans le foyer national juif. Mais avec son demi-million d’habitants et sous tutelle britannique, que peut-il faire ?
Bibliographie
Chant
Eli Eli (ou Marche vers Césarée) d'Hannah Szenes.
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