Jeudi 7 avril, deux jeunes israéliens ont perdu la vie, victimes du terroriste islamiste, à Tel Aviv en Israël. Nos pensées sont pour les familles des victimes. Leurs noms ne seront pas oubliés.
Dans son nouvel essai Sortir de l’antisémitisme?, l’historien et philosophe poursuit sa réflexion sur la judéophobie et ses transformations. S’il constate que le vieil antisémitisme de tradition catholique est en voie de disparition, l’islamisation croissante de la haine des juifs est le grand défi de l’époque.
Le procès de l’attentat de Saint-Étienne du Rouvray en juillet 2016 s’ouvre ce lundi à Paris. Trois membres de l’entourage d’Adel Kermiche et Abdel-Malik Petitjean, les terroristes qui ont assassiné le père Hamel et blessé grièvement un paroissien avant d’être tués par la police, comparaissent devant la Cour d’assises spéciale.
Mohammed Amri, jugé pour avoir aidé Salah Abdeslam à fuir après les attentats, a été interrogé vendredi. Deux questions, qui fondent son chef d’accusation, ont traversé les débats : est-il radicalisé ? Et savait-il que Salah Abdeslam l’était ?
C’est un sujet qui aurait dû permettre aux députés de trouver un consensus. Pourtant, fait très rare à l’Assemblée nationale, les membres de la commission d’enquête chargés de rechercher «les éventuels dysfonctionnements de la justice et de la police dans l’affaire dite Sarah Halimi» ne sont pas parvenus à se mettre d’accord: le rapport n’a été voté que par le seul groupe LREM.
Sept ans après l'attentat de l'Hyper Cacher, le Crif a organisé une cérémonie d'hommage aux victimes, ainsi qu'à toutes les victimes du terrorisme islamiste dans le monde. De nombreuses personnalités publiques et politiques étaient présentes, et ont allumé les bougies du souvenir aux côtés des familles des victimes.
La pandémie avait empêché les victimes de se rassembler en 2020. Cette année, l’hommage revêt une dimension symbolique, au moment où le procès historique éprouve les victimes et façonne la mémoire collective de ces attentats.
Des membres des associations poursuivies auraient qualifié l'assassin de Samuel Paty de «martyr», et légitimé ouvertement le djihad ou la charia. Les responsables démentent de «manière catégorique» toute radicalisation.