Gérard Fellous

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Publié le 24 Septembre 2013

La Russie de Poutine réadapte la Guerre froide en Méditerranée

Par Gérard Fellous

 

Pourquoi la Russie de Poutine  s’engage-t-elle en Méditerranée dans un tel soutien à la Syrie et au régime de Bachar el-Assad ?  En premier lieu pour des raisons de stratégie militaire, et en second lieu dans une volonté de retour sur la scène diplomatique mondiale.

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Publié le 3 Septembre 2013

Syrie : Une guerre civile asymétrique

Par Gérard Fellous

 

La Syrie est en proie, depuis plus de deux ans, à une guerre civile asymétrique qui a causé à ce jour plus de 110 000 morts, des centaines de milliers de blessés et plusieurs millions de déplacés dans les pays limitrophes : Un conflit entre une armée classique contrôlant l’espace aérien avec une aviation moderne et une artillerie lourde apte à protéger les grands axes du pays ; et une guérilla urbaine progressant dans des agglomérations encore surpeuplées, en prenant les populations civiles pour boucliers. Le pouvoir baasiste a fait appel à des groupes de contre-guérilla composés de quelques milliers de combattants urbains du Hezbollah libanais, encadrés par  des Gardiens de la révolution –pasdaran - venus d’Iran. La seconde caractéristique du conflit est qu’il s’agit d’une guerre de positions, dans laquelle les différents groupes de l’opposition prennent progressivement possession  d’axes de communications et de régions entières, sans réelle coordination.

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Publié le 14 Mai 2013

La Syrie, entre peste et choléra - vers une « solution politique » ?

 

Par Gérard Fellous

 

Faut-il choisir qu’en Syrie, le régime de Bachar el Assad –la peste- vienne à bout des djihadistes et autres Frères musulmans- le choléra- au prix de dizaines de milliers de victimes civiles, ou que ces extrémistes religieux se débarrassent du pouvoir Bassiste et installent une théocratie musulmane ? La communauté internationale, et particulièrement la France qui se sent particulièrement concernée, doivent-ils intervenir ? Si tel est le cas, quelle est cette fameuse « ligne rouge » dont le dépassement provoquerait une intervention extérieure ? Enfin, celle-ci serait-elle militaire, comme jadis en Libye ou diplomatique ?

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Publié le 5 Avril 2013

La paix économique au Proche Orient est en marche

Par Gérard Fellous

Certains rêvent encore, depuis plus de soixante ans, d’une paix israélo-palestinienne  conquise sur le champ de bataille, avec roulements de tambours et sonneries des trompettes. En réalité ce temps n’est plus. Depuis des années, les traités de paix entre Israël et l’Egypte et la Jordanie ont été signés avec réalisme, alors que d’autres pays de la région comme le Liban ou la Syrie se croient toujours en guerre contre Israël. La rhétorique verbale d’aveuglement propre à cette région a trop fait de dégâts jusque-là. Seuls quelques propagandistes y compris en France, y croient encore. Reste que la rue arabe est attachée à « ne pas perdre la face ».

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Publié le 8 Mars 2013

Stéphane Hessel, une fin de vie sous influence

 

 

Par Gérard Fellous

 

Stéphane Hessel, cet homme au grand cœur, au sourire charmeur et à la locution feutrée, avec lequel j’ai travaillé, semaine après semaine, mois après mois, pendant quinze ans entre 1992 et 2007 lorsque j’animais, à Matignon, la Commission nationale consultative des droits de l’homme, était l’un des plus brillants défenseurs des Droits de l’homme, en France et dans le monde. Il m’avait honoré de son amitié, et je lui vouais une certaine admiration… jusqu’à cette année 2008 où je vis cet homme intègre basculer dans la vieillesse et devenir vulnérable. 

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Publié le 13 Février 2013

La « responsabilité de protéger » de l’ONU impuissante en Syrie

Par Gérard Fellous

 

 

Dix-mille, puis trente-mille, puis soixante-dix mille victimes civiles en Syrie : Jusqu’à quand ces statistiques macabres se poursuivront-elles dans l’assourdissant silence de la communauté internationale ?

 

Qui oserait faire une différence entre un enfant syrien écrasé sous sa maison bombardée, et un enfant tutsi, ou cambodgien, ou juif exécuté par des génocidaires ?

 

Qui pourrait prétendre cyniquement qu’il ne faut pas venir au secours des victimes civiles, car, après les génocidaires pourraient succéder de pires dictateurs ?

 

 

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