Son agression a suscité une vague d'indignation et malgré la menace, Rayhana tient bon. Elle n'a pas peur de ses agresseurs dans un pays, la France, « où il y a (la) liberté d'expression ». D'ailleurs, elle est tout de suite remontée sur scène. Pendant ce temps, la section antiterroriste de la brigade criminelle a été chargée de l'enquête.
Comment pourrions-nous oublier ces dix dernières années? Les femmes en Algérie ont été en première ligne. Ce sont principalement les femmes qui ont résisté aux intégristes. Elles ont été les plus exposées au terrorisme, par le fait même d’être des femmes et de résister à l’oppression.
A Rayhana nous exprimons alors notre solidarité, car le combat contre l’obscurantisme est juste.
Marc Knobel