Après Monsieur Batignolles, après La Rafle, voici On l'appelait Sarah.
Quel dommage que dans le même temps, et dans l'indifférence politique, médiatique et artistique la plus totale, une enseignante soit en passe d'être sanctionnée pour avoir trop parlé de la Shoah, mieux encore, pour avoir utilisé son nom.
Quel dommage que le dictateur qui promet tous les jours de détruire l'État juif et qui s'exhibe aujourd'hui dans un pays à la botte du Hezbollah, ne soit pas considéré en France comme l'ennemi public numéro 1.
Quel dommage que les communistes, les verts, les amis du gentil facteur, et même certains socialistes prêtent la main au boycott de l'État juif.
Quel dommage que le même Parti Socialiste se promette, dès qu'il retournera aux affaires de rompre, je cite « avec l'indulgence excessive vis-à-vis d'Israël ».
Quel dommage que la semaine dernière une centaine d'islamistes excités aient pu en toute tranquillité s'exhiber dans les rues de Limoges en criant leur haine de la France et des juifs.
Quel dommage que mon ami Sammy Ghozlan fasse aujourd'hui l'objet d'une fatouah de députés algériens pour avoir voulu combattre et le boycott et la judéophobie islamo-gauchiste.
Si seulement on faisait un peu moins de cinéma, pour se faire plaisir, avec les Juifs morts.
Si seulement, même si ça coûte, on se confrontait au réel avec les Juifs vivants et ceux qui veulent leur mort.
Photo : D.R.