Tribune
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Publié le 18 Octobre 2011

En attendant mon petit-fils, par Tzvi Shalit

Ma conversation avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu la semaine dernière, lorsqu’il m'a informé de la prochaine libération de Gilad, a été l'une des conversations les plus heureuses de ma vie. Elle était surtout très différente des conversations précédentes que j'ai eues avec le Premier ministre.



À plusieurs reprises par le passé, j'ai exprimé ma colère à Benjamin Netanyahu: je lui ai dit qu'il condamnait à mort mon petit-fils et je lui ai demandé qu'il libère Gilad, parce que tout dépendait de lui.
Pendant les années de captivité de Gilad je me suis tourné vers tous ceux qui pouvaient aider à obtenir sa libération: Le président, le Premier ministre, les personnalités internationales et les dirigeants internationaux. Ma femme et moi avons perdu notre fils, Yoël, puisse-t-il reposer en paix, pendant la guerre de Kippour, et nous avons eu peur de perdre aussi mon petit-fils.
Aujourd’hui, je rends hommage à Aviva et Noam qui ont insisté pour rester dans une tente jusqu'à ce Gilad rentre chez lui. Leur lutte s'est avérée payante.
Au milieu de toute cette agitation, j'essaie de garder toujours à l'esprit le fait que nous vivons au Moyen-Orient. Alors, seulement une fois que je verrais Gilad de mes propres yeux, je serais capable de pousser un soupir de soulagement. Seulement alors, je pourrais remercier tous ceux qui l’ont ramené à la maison.



Photo : D.R.



Source : Yedioth Aharonot