Tribune
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Publié le 27 Avril 2011

Heureux comme un israélien en Israël, par Haïm Musicant

Apres la pause des fêtes de Pessah endeuillées par l’attentat de Shehem qui a couté la vie à Ben Yossef Livnat, neveu de Limor Livnat, ministre israélienne de la culture et des sports, les bulletins d’information n’incitent pas à l’optimisme.




Profitant du bruit de la révolte de pays arabes à l’issue incertaine, l’Iran continue son programme de destruction d’Israël et d’armement de ses satellites le Hamas et le Hezbollah. L’autorité palestinienne se dit prête à reprendre les négociations avec Israël, rêvant cependant de revenir aux frontières du 5 juin 1967.Dans le même temps, elle lance une offensive diplomatique pour obtenir une reconnaissance unilatérale de l’Etat palestinien, initiative qui semble rencontrer un écho favorable auprès de plusieurs chancelleries européennes, dont la française.



On pourrait ajouter d’autres motifs de préoccupations à cette liste bien longue, qui met en évidence, que, malgré les promesses et déclarations des uns et des autres, la sécurité d’Israël reste une préoccupation constante.



Dans cette atmosphère pesante, un sondage révèle qu’Israël se classe septième « à l’échelle du bonheur ».



L’institut Gallup a interrogé plus de 1000 personnes dans 124 pays sur leur bien être général. Il a classé les réponses en trois catégories : les gens heureux, les personnes « qui en arrachent » et ceux qui en souffrent.



Le Danemark arrive en première place avec 72% de gens heureux. Israël est septième avec 63% devant les Etats-Unis, la Grande-Bretagne ou encore la France.



Ce sondage, même s’il sera contesté par certains, démontre une évidence: 63 ans après la fondation de l’Etat d’Israël, malgré les guerres, le terrorisme, les difficultés économiques, les Israéliens se sentent bien dans leur pays. C’est à la fois la preuve de la réussite du sionisme et une formidable leçon d’optimisme.



Photo : D.R.