Il sera difficile, après ce 16 juillet 2008, de parler de dialogue des cultures. Hier, après deux années d’attente, il y avait encore en Israël des optimistes, abusés par la formule échange de prisonniers", qui espéraient voir Ehud et Eldad vivants. Le Hezbollah, voulant sans doute préserver Samir Kuntar et ses amis de la moindre atteinte à leurs personnes et entretenir jusqu’au bout la macabre illusion. Puis tout Israël prit le deuil y compris les présentateurs de télévision, tout de noir vêtus. Pendant ce temps-là, les assassins en tenue de camouflage militaire, étaient accueillis à Beyrouth par les dirigeants libanais au grand complet, plus les autorités religieuses plus le jeune Hariri donnant l’accolade à Samir Kuntar et ses camarades, et c’est encore Kuntar dans un discours dégoulinant de haine qui promit de "retourner en Palestine" et de se battre "jusqu’à l’effacement de l’entité occupante", où à la nuit tombée, on récitait les Psaumes.