Pour la première fois depuis 1979, date de la révolution islamique, les américains ont envoyé un émissaire prendre part aux discussions avec l’Iran, le numéro trois du département d'État américain, William Burns. La rencontre de Genève a permis l’émergence de l’idée d'un «gel contre gel», où l'Iran accepterait dans un premier temps de maintenir l'enrichissement à son niveau actuel, tandis que les Occidentaux renonceraient à durcir les sanctions.
Le Figaro précise que ces quinze derniers jours, Téhéran a continué d'envoyer des signaux contradictoires. Rejetant toute «date butoir» pour répondre aux Occidentaux, Ahmadinejad a déclaré que 6 000 centrifugeuses fonctionnaient désormais en Iran. Mais pour brouiller les pistes, il indiquait que si les États-Unis changeaient d'approche, Téhéran répondrait positivement, les grandes puissances ne devant selon lui ne poser aucune pré condition à la poursuite des négociations.