Nous remercions Michel Taubmann, Rédacteur en chef du Meilleur des Mondes, de nous autoriser à reproduire cet article publié par Le Meilleur des Mondes (numéro 7, été 2008, pp 76-79) et nous invitons les lecteurs à lire ce numéro : « Iran 30 ans après la révolution.»
Marc Knobel
La fin de l’année 2006 avait vu l’Iran déstabilisé par les premières sanctions de l’Onu, prises aux termes de la résolution n° 1 737 du Conseil de sécurité. L’année 2007 ne s’est pas terminée sur le même mode ! Un observateur extérieur, qui aurait été absent de la scène toute l’année, aurait toutes les raisons de se montrer perplexe. L’affaire iranienne présente en effet désormais un double paradoxe. Alors que le programme nucléaire du pays s’est accéléré, le processus des sanctions de l’Onu a perdu sa dynamique. Et alors que les chances d’une reprise des négociations se sont éloignées, celles de l’option militaire se sont, pour un temps au moins, réduites. Ce double paradoxe est une conséquence de la publication aux États-Unis, le 3 décembre 2007, d’un résumé, publié sous la responsabilité du directeur national du renseignement, d’une « évaluation nationale de renseignement » (National Intelligence Estimate, NIE) sur l’Iran, produit du consensus des seize agences américaines. Il importe d’apprécier l’évolution du dossier sur l’ensemble de l’année pour comprendre comment la NIE a bouleversé bouleversé les termes politiques de la crise, sans toutefois altérer la problématique technique de l’affaire nucléaire iranienne.
UN VOTE HISTORIQUE
Depuis fin 2006, le camp du président Mahmoud Ahmadinejad semblait perdre du terrain. Il avait été défait lors des élections du 15 décembre, au bénéfice d’autres radicaux tels que le maire de Téhéran Mohammed Ghalibaf (élections municipales), ou des pragmatiques incarnés par l’ancien président Hashemi Rafsandjani (élections à l’Assemblée des experts). Puis avait eu lieu le vote historique de la résolution n° 1 737. Certes, les sanctions qu’elle contenait étaient limitées au seul programme nucléaire et balistique : le consensus entre les membres permanents et le vote à l’unanimité du Conseil étaient à ce prix. Mais le guide de la révolution, dit-on, fut surpris par ce vote, lui qui croyait au soutien indéfectible de la Russie. Ahmadinejad, pour sa part, était de plus en plus contesté au sein du camp conservateur, notamment au Parlement.
Avec la mise en oeuvre d’un deuxième train de sanctions en mars 2007 (résolution n° 1 747), l’affaire pouvait sembler en bonne voie : la communauté internationale restait soudée, l’Iran était isolé, et les partisans de la ligne dure à Téhéran étaient affaiblis. Les sanctions et pressions nationales sur les institutions de crédit commençaient à affecter la capacité d’emprunt et de commerce de l’Iran. L’Union européenne prenait ses propres sanctions, plus larges que celles de l’Onu. À l’été, les États-Unis annonçaient leur intention de considérer le Corps des gardiens de la révolution comme organisation terroriste, ce qui permettait de prendre des sanctions particulières à l’encontre de cette institution dont on connaît le rôle central dans le fonctionnement de l’appareil d’État, y compris sur la question nucléaire. Toutefois, la politique iranienne ne semblait pas profondément affectée par ces évolutions. À la mi-août, le président Ahmadinejad assurait encore un peu plus son contrôle de l’administration en procédant au remplacement de deux membres importants de son gouvernement, à la tête des ministères du Pétrole et de l’Industrie.
ACCORD AVEC L’AIEA
Dans le même temps, l’Iran bénéficiait, indirectement, de l’aide de l’Agence internationale pour l’énergie atomique (AIEA). Les deux parties s’entendaient en effet sur un mémorandum visant à régler les problèmes en suspens, transmis aux États membres le 27 août. Cette procédure était pour le moins curieuse. Non contente de proposer à l’Iran un délai de plusieurs mois pour répondre à des questions posées par l’Agence depuis plus de trois ans, elle permettait à Téhéran d’aborder les problèmes en suspens de manière séquentielle, chaque point ne pouvant être traité que si la question précédente était considérée comme fermée. De plus, l’AIEA s’interdisait aux termes de ce texte de poser de nouvelles questions à Téhéran. Cet accord était pain bénit pour M. Ahmadinejad, puisqu’il lui permettait de se présenter à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies, en septembre, comme étant victime de « l’arrogance des grandes puissances », qui persistaient à prendre des « sanctions illégales » alors que l’accord avec l’AIEA prouvait que « le dossier nucléaire iranien est désormais clos et a été réduit à une question ordinaire traitée par l’Agence (1) ». Si le directeur général de l’AIEA avait voulu saboter le processus diplomatique, il ne s’y serait pas pris autrement. Enfin, le négociateur iranien sur les questions nucléaires, Ali Laridjani, un proche du Guide, démissionnait de ses fonctions le 20 octobre, ne cachant pas ses désaccords avec M. Ahmadinejad. (Il était remplacé par un proche de celui-ci, Sayed Jalili, qui annonça d’emblée aux Européens que les négociations devaient repartir de zéro.)
Les radicaux avaient donc toujours la main à Téhéran, et estimaient avoir le temps pour eux. Rien ne laissait espérer un revirement, même si l’ayatollah Khamenei semblait toujours aussi soucieux d’équilibrer les pouvoirs d’Ahmadinejad (par exemple en nommant, en octobre, un nouveau chef du Corps des gardiens de la révolution). Le rapport de l’AIEA du mois de novembre 2007, soulignait que « contrairement aux décisions du Conseil de sécurité, l’Iran n’a pas suspendu ses activités » et que « sa coopération a été réactive plutôt qu’active (2) ». Tandis que le pays marquait des points sur la scène régionale avec la participation de M. Ahmadinejad, à l’invitation du Qatar, au sommet du Conseil de coopération du Golfe début décembre – une première historique –, la préparation d’une troisième résolution de sanctions contre l’Iran était à l’ordre du jour.
SOUTIEN INATTENDU
Mais un événement imprévu allait changer la donne. L’on savait depuis plusieurs mois que les services américains préparaient une nouvelle évaluation du programme nucléaire iranien, décidée en janvier 2007. Ce qu’on ne savait pas, c’est à quel point celle-ci allait jouer dans le sens souhaité par les Iraniens. La publication le 3 décembre d’un résumé de la NIE sur l’Iran a ainsi fait l’effet d’un coup de tonnerre. Avec assurance, les rédacteurs du rapport annoncent : « Nous estimons avec un haut degré de confiance qu’à l’automne 2003, l’Iran a interrompu son programme d’armes nucléaires (3). » Il semble qu’à la mi-2007, les États-Unis aient intercepté des communications entre responsables militaires iraniens se plaignant de l’arrêt du programme. Ces informations auraient ensuite été corroborées par d’autres sources, y compris sans doute des responsables ayant fait défection. Il y a quelque chose d’amusant à voir les contempteurs de l’administration Bush porter aux nues un rapport des renseignements américains. N’est-il pas possible qu’après avoir été beaucoup trop alarmistes à propos de l’Irak, les services de renseignements puissent être excessivement optimistes à propos de l’Iran ? Certains responsables occidentaux, y compris à l’AIEA, ne cachent d’ailleurs pas leur scepticisme. Il est vrai que l’histoire des ratages américains dans ce domaine devrait inciter les commentateurs à la prudence. En outre, les analystes qui ont pu lire le texte de la NIE, document classifié de quelque 140 pages, soulignent qu’une présentation beaucoup plus nuancée était possible. La référence au programme nucléaire principal en tant que « travaux de nature civile (4) » autorise d’ailleurs des doutes sur l’honnêteté intellectuelle des rédacteurs : c’est justement parce que ces activités n’ont de sens qu’à condition d’avoir une finalité militaire que l’Iran est sanctionné ! Tout laisse penser que la communauté du renseignement, dont la compétence avait été mise en cause en 2001, puis l’intégrité mise en doute en 2003, a voulu prendre sa revanche sur la Maison-Blanche. Cette impression est confirmée par le fait que la NIE s’aventure sur le terrain diplomatique en évoquant les solutions possibles à la crise – alors que ce n’est ni sa tradition ni son mandat. Admettons toutefois qu’il faille prendre la NIE au pied de la lettre. La possibilité d’un programme parallèle à vocation exclusivement militaire était bien connue des analystes. Les premières indications relatives à ce programme étaient venues d’un ordinateur portable tombé entre les mains de la CIA à l’été 2004. Ce programme clandestin concernait des activités de militarisation stricto sensu (fabrication de maquettes d’armes, travaux de détonique, préparation de la charge à l’emport par missile balistique, études sur des sites d’essais), ainsi que la mise en place d’installations secrètes de conversion et d’enrichissement (projet remontant au printemps 2001, soit bien avant le 11-Septembre et le discours sur « l’axe du Mal »…). Téhéran semble avoir pris une décision tactique à l’automne 2003, celle d’interrompre temporairement ces activités. Plusieurs facteurs ont pu jouer, mais il semble que l’Iran craignait qu’un renvoi du dossier nucléaire au Conseil de sécurité ne puisse donner un prétexte aux États-Unis pour l’attaquer.
INTENTIONS IRANIENNES
Mais il ne s’agissait aucunement d’une décision stratégique de renonciation au nucléaire militaire. Est-il crédible d’imaginer que l’Iran aurait subitement renoncé à ce projet après vingt ans d’investissements à cette fin ? Si Téhéran n’était plus intéressé par l’arme nucléaire, il aurait eu, avec la publication de la NIE, une occasion unique de suivre l’exemple de la Libye : avouer ses intentions passées, ouvrir toutes ses installations aux inspecteurs de l’Onu,
et dégager ainsi le chemin du rétablissement des liens avec les États-Unis et l’Europe. Il ne l’a pas fait. Toujours en prenant l’évaluation américaine au pied de la lettre, le dossier iranien demeure, sur le fond, extrêmement inquiétant, tant sur les intentions que sur les capacités. Sur les intentions, la NIE dit que l’Iran se réserve la possibilité à tout moment de faire une bombe atomique (« au minimum, l’Iran maintient l’option de développer des armes nucléaires (5) »). Rien ne dit dans le texte que les activités militaires de l’Iran appartiennent désormais au passé. Le rapport ne s’engage pas sur ce qu’il en est advenu après juin 2007. Il serait assez curieux que depuis la radicalisation de 2005, Téhéran n’ait repris aucune de ces activités…(Les dernières informations transmises à l’AIEA semblent d’ailleurs indiquer une poursuite d’activités militaires après 2003.) Il souligne en outre que deux agences de renseignements ont des doutes sur l’arrêt complet de toute activité à visée strictement militaire. En tout état de cause, les acquis de ce programme clandestin n’ont certainement pas été jetés aux oubliettes. En outre, selon la NIE, Téhéran aurait probablement importé de la matière fissile de qualité militaire (6). Qu’en est-il advenu ? Enfin, la communauté du renseignement maintient son évaluation quant au temps qu’il faudrait à l’Iran pour produire suffisamment d’uranium enrichi pour fabriquer la bombe. Comme en 2005, elle évoque la période 2010-2015. Elle n’exclut pas que cela puisse arriver dès 2009 (7).
AUTRE SCÉNARIO
Selon la NIE, l’Iran choisirait sans doute de recourir de nouveau à des installations cachées pour cela. Mais un autre scénario retient prioritairement l’attention des observateurs depuis 2003. Téhéran pourrait préparer la production de matière fissile de qualité militaire dans ses installations connues. Car les activités duales de l’Iran continuent, sans aucune raison technique ou économique. Et après plus de trois ans d’inspections, l’AIEA se dit toujours incapable de certifier que ces activités sont de nature civile. Dans l’usine d’enrichissement de
Natanz, les centrifugeuses P-1, de plus en plus nombreuses (3 000 en novembre 2007), commencent à fonctionner en cascade. Téhéran pourrait produire de l’uranium faiblement enrichi dans ce complexe, puis passer au stade d’enrichissement de qualité militaire en quelques semaines. Cela pourrait être fait soit dans la même usine (à condition de suspendre toute coopération avec l’AIEA), soit dans une installation cachée, mettant sans doute en oeuvre des machines plus performantes. Par ailleurs, le réacteur de 40 mégawatts à eau lourde d’Arak, en voie d’achèvement, est idéal pour la production de plutonium de qualité militaire; cette deuxième voie d’accès à la bombe sera accessible à l’Iran d’ici quelques années. Enfin, l’Iran continue à travailler sur la mise au point d’un vecteur à capacité nucléaire : en août 2004, Téhéran a testé pour la première fois une version du missile Shahab-3 adaptée à l’emport d’une charge nucléaire. En admettant que Téhéran ait interrompu ses activités de conception de l’arme en 2003, force est de constater que le pays poursuit les deux autres activités nécessaires à la fabrication de la bombe : la production de matière fissile et la mise au point d’un vecteur.
LIMITES DES SANCTIONS
La NIE aurait dû conforter la communauté internationale dans sa demande réitérée de suspension des activités d’enrichissement conduites par Téhéran. En effet, cette demande n’était pas liée au programme clandestin – puisque par définition ce dernier n’était pas connu publiquement – mais aux violations multiples par l’Iran de son accord de garanties avec l’AIEA. Cependant, la violation du TNP par l’Iran, avec un tel programme secret, est une justification supplémentaire de ces sanctions. Paradoxalement, la publication de la NIE a conduit à porter le débat sur une troisième résolution de sanctions par le Conseil de sécurité. Finalement votée en mars 2008, cette résolution n’aura sans doute qu’une portée limitée. Ainsi, alors même que la NIE reconnaît l’efficacité des pressions internationales – puisqu’elles auraient poussé l’Iran à interrompre des activités militaires, pour un temps au moins, à l’automne 2003 –, la conséquence diplomatique de sa publication est de rendre désormais beaucoup plus difficile la poursuite de ces pressions. Il faudra sans doute attendre une éventuelle provocation iranienne pour retrouver une vraie dynamique politique multilatérale. Ce qui n’est pas exclu : en Iran, le camp des radicaux s’est trouvé conforté par le rapport américain. Ahmadinejad a tout intérêt à entretenir la tension sur le dossier nucléaire, car c’est pour lui un exutoire commode face à ses difficultés politiques. Et avec un baril à 100 dollars, le gouvernement peut continuer à distribuer largement les revenus pétroliers du pays pour acheter la paix sociale. On peut donc craindre une accélération des activités duales, alors
que dans le même temps l’AIEA avoue que sa connaissance du programme iranien «diminue (8) ».
CHANGER DE STRATÉGIE ?
La négociation peut-elle encore réussir ? Il faudrait pour cela que Téhéran accepte la condition posée par le Conseil de sécurité d’une suspension de ses activités sensibles, ce qui pourrait déclencher la suspension des sanctions. C’est le concept du double time out (« pause simultanée ») proposé par les six pays négociateurs et l’AIEA, mais pour l’instant refusé par l’Iran. Faut-il alors changer de stratégie ? Probablement pas. Sur la forme, il serait inopportun d’abandonner la condition suspensive pour la reprise des négociations. La crédibilité du Conseil de sécurité en serait gravement affectée, et les Iraniens seraient alors en position de force pour faire traîner les négociations, pendant que les activités sensibles continueraient. Ce serait sans aucun doute la meilleure manière d’assurer une évolution de la crise « à la nord-coréenne » ! Sur le fond, l’idée fréquemment évoquée d’un « grand marchandage » entre Washington et Téhéran n’est guère réaliste. L’exemple libyen montre qu’un tel accord n’est possible que si un choix stratégique de renoncement a déjà été fait par le leadership du pays concerné. Étant donné la division du pouvoir iranien, on voit mal comment cette idée pourrait être concrétisée avec Téhéran. Le grand bargain avait déjà été tenté par les États-Unis sous Clinton, au temps du président Khatami. Mais l’ayatollah Khamenei avait mis un terme au dialogue. Certains observateurs voient en particulier dans l’octroi de garanties de sécurité (engagement de non agression) par Washington la clé de la résolution de la crise. Mais cette demande faisait partie des souhaits de l’équipe précédente, celle de M. Khatami. Depuis 2005, les négociateurs iraniens ont dit à plusieurs reprises qu’ils ne recherchaient pas de telles garanties ; ils savent sans doute que celles-ci auraient un prix inacceptable pour eux, notamment l’abandon de tout soutien au Hezbollah, au Hamas et au Djihad islamique.
LES ÉVOLUTIONS POLITIQUES
Les partisans d’une négociation directe entre Washington et Téhéran oublient que c’est aujourd’hui la communauté internationale (le Conseil de sécurité unanime) qui fait pression sur l’Iran ; transformer cette affaire en un contentieux bilatéral reviendrait à jouer le jeu de Téhéran. Un dialogue entre les deux pays n’en reste pas moins souhaitable, et contrairement à ce que disent de nombreux commentateurs, l’administration américaine y est prête. Les États-Unis auraient sans doute tout à gagner à souligner leur disponibilité à une réconciliation avec Téhéran, et à dire plus clairement que leur objectif n’est pas le « changement de régime », mais le « changement de comportement du régime ». La nuance est de taille, car la première expression était employée à propos de l’Irak. En visite dans le Golfe en janvier 2008, M. Bush
a d’ailleurs appelé les dirigeants iraniens à « engager leur responsabilité » devant le peuple (9). (Ceux qui prétendent que l’Iran est une quasi-démocratie oublient, volontairement ou non, que les vrais maîtres du pays sont des responsables religieux qui n’ont jamais été directement et librement élus par la population.) Mais outre qu’un tel dialogue direct reste subordonné – à juste titre – à la suspension des activités sensibles, rien ne permet sérieusement d’y voir la clé du règlement de la crise tant que l’ayatollah Khamenei et le président Ahmadinejad tiendront le haut du pavé.
JEU D’ÉCHECS
Les chances de la négociation reposent donc essentiellement sur les évolutions politiques internes à Téhéran, en espérant que les pragmatiques finiront par l’emporter. L’approfondissement des sanctions pourrait y contribuer. Mais pour que de nouvelles sanctions aient une chance de peser sur les débats iraniens, il faudrait qu’elles soient plus fortes et donc, probablement, prises en dehors du Conseil de sécurité. En attendant, les Iraniens suivent sans doute attentivement les primaires américaines. Car en fonction de l’identité des successeurs possibles à George Bush, Téhéran ajustera probablement son attitude : faire le gros dos en attendant un président américain plus souple… ou accélérer son programme pour que le successeur de M. Bush se retrouve, en janvier 2009, devant le fait accompli d’un Iran au seuil nucléaire. La Perse ancienne avait, au début du VIIe siècle, codifié le jeu d’échecs, d’origine indienne. Les dirigeants de l’Iran révolutionnaire semblent s’en être inspirés, et à ce jeu-là, ils sont pour l’instant incomparablement meilleurs que leurs adversaires.
Notes :
1. Discours à l’Assemblée générale des Nations unies, 26 septembre 2007.
2. Rapport du directeur général de l’AIEA, 15 novembre 2007.
3. National Intelligence Council, Iran : Nuclear Intentions and Capabilities, novembre 2007.
4. Ibid.
5. Ibid.
6. Ibid.
7. Ibid.
8. Rapport du directeur général de l’AIEA, 15 novembre 2007.
9. Discours du président Bush à Abu Dhabi, 13 janvier 2008.