« L’expérience nous a appris que la communauté internationale ne peut traiter sérieusement qu’un problème à la fois, et actuellement toute l’attention est centrée sur la Géorgie « , constate un diplomate israélien. Selon lui, l’Iran profite de cette situation pour gagner du temps et poursuivre l’enrichissement de l’uranium, rapporte Le Figaro (11 septembre 2008). L’intervention militaire russe en Géorgie a également compliqué les règles du jeu dans une partie de billard diplomatique à multiples bandes. Un exemple : le ministre israélien de la Défense a donné mercredi 11 septembre comme instruction aux hommes d’affaires israéliens spécialisés dans les exportations d’armes de ne plus se rendre en Géorgie de crainte d’être repérés et photographiés par les services russes, prouvant la poursuite d’une coopération militaire entre Israël et Tbilissi. Moscou pourrait ainsi justifier la fourniture de systèmes de défense antimissile sophistiqués de type S-300 à des pays hostiles à l’Etat hébreu tels que la Syrie ou l’Iran, estime Le Figaro.