Elle sera, nous annonce-t-on, l’affiche de son nouveau film, benoitement intitulé « L’Antisémite ». Sur le site Medialibre.eu, qui raffole assurément de ce genre de choses, on lit que « L’antisémite, (a été) écrit et réalisé par Dieudonné himself », qu’il est « un film humoristique, qui l’eût cru, qui n’a que faire des tabous et exigences propres à la caste qui a fait main basse, entre autres, sur le cinéma français. »
Humoristique ? Jugeons sur pièce et regardons l’affiche.
Dieudonné, habillé en soldat américain, tient entre les mains un morceau de pain, ou un biscuit. Sa main se lève et au travers de barbelés, il tend le morceau à un homme qui porte un habit de déporté. Cet homme implore ce morceau de pain en levant les mains au ciel. Dieudonné rit.
Que c’est drôle en effet…
Le pauvre bouffon, qui fut un temps le pourfendeur de l’extrême droite, en est réduit aujourd’hui à inviter le falsificateur de l’histoire, Robert Faurisson, dans son spectacle. Il croit que c’est drôle et cela le fait rire, en effet. Lorsqu’il n’invite pas Faurisson, il amuse la galerie à Téhéran, il crie au complot en Syrie. Bref, il bouffe du juif à longueur de journée. C’est devenu son fonds de commerce, sa raison d’être.
C’est ainsi qu’il annonce la sortie de ce film révoltant, prétendument « comédie populaire sur l’holocauste ».
Finalement, il fait encore mieux que Faurisson, il le dépasse en vulgarité et en bassesses.
Pitoyable Dieudonné…
Photo : D.R.