Dans cette chronique, intitulée : « Israël-Palestine : six raisons d’espérer », l’auteur énumère les facteurs qui font, selon lui, qu’à contre-courant de l’opinion qui prévaut généralement, « la situation en Israël et en Palestine est « excellente » ». Au demeurant et même si on est en droit d’être sceptique, cela peut apparaître comme une bonne nouvelle. C’est à la lecture de l’article qu’il apparaît que ces nouvelles ne sont pas aussi exaltantes que cela. En effet, l’auteur, au nombre des éléments positifs qu’il dénombre, note la situation délicate dans laquelle se trouve le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, soupçonné de corruption et qui risque, à plus ou moins long terme, de démissionner. On peut ne pas aimer monsieur Lieberman et s’opposer à ses idées, mais il convient de rappeler que c’est un ministre d’un gouvernement démocratique d’un pays démocratique. Or, non content de le prénommer « Ivet », histoire de rappeler ses origines moldaves, Alexandre Adler le met sur le même pied que le dictateur sanguinaire iranien, Mahmoud Ahmadinejad et conclut son article, parlant de la paix et de l’avènement d’un septième jour, par ces mots : « Une retraite bien méritée, d’abord de Lieberman, ensuite d’Ahmadinejad, nous en rapprocherait toutefois certainement ». C’est une comparaison injuste et intolérable.
Jean-Pierre Allali
Photo : D.R.