Dans cet entretien, « L’Orient le jour » demande au secrétaire général adjoint s’il y a des allégations de transfert d’armes sophistiquées à partir de l’Iran et de la Syrie à travers la frontière syro-libanaise ? Et, si après les menaces récentes d’une guerre ouverte contre Israël proférées par le Hezbollah, le Liban se dirige vers une guerre ? B. Lynn Pascoe répond que « la question des armes est une question importante. » Mais, que l’ONU n’a « aucun moyen de renseignement indépendant en dehors de la Finul pour vérifier, mais nous entendons des déclarations des deux côtés, que nous essayons de reporter le mieux que nous pouvons. Nous avons mentionné que le Hezbollah a été capable de rebâtir sa capacité militaire. Nous l’avons exprimé ouvertement. Il est aussi important de noter que la (résolution) 1701 a très bien marché. Elle n’a pas été exécutée dans ses détails, mais nous pensons que dans l’ensemble elle a contribué positivement à la paix. La Finul a joué une part importante, et la coopération avec les forces armées libanaises a été très positive. Notre espoir et notre conviction sont que nous ne nous dirigeons pas vers la guerre. Nous voulons nous diriger plutôt vers la paix. »