Tribune
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Publié le 8 Juin 2007

La doctrine mahdiste dans l'idéologie et la politique de Mahmoud Ahmadinejad et de l'ayatollah Mesbah-e Yazdi

Nous reproduisons ci-après une note du MEMRI (The Middle East Media Resurch Institute)


Par: A. Savyon et Y. Mansharof *
Contexte
Selon la tradition chiite, les douze imams, descendants d'Ali Ibn Abi Talib, cousin et beau-fils du prophète Mahomet, ont reçu des qualités divines leur permettant de guider les croyants chiites et d'agir comme les envoyés d'Allah sur terre. Toutefois, à la disparition du douzième imam Muhammad Al-Mahdi, en 941, le lien avec les croyants chiites a été rompu et depuis, les chiites ont pour ordonnance d'attendre son retour, qui peut intervenir à n'importe quel moment.
En attendant, les hauts dignitaires chiites sont considérés comme les représentants des imams, et ont en tant que tels la charge des affaires de la communauté chiite, principalement dans les sphères religieuse et judiciaire, jusqu'au retour de l'imam caché, qui prendra la tête de la communauté chiite et la délivrera de ses souffrances.
Selon la croyance chiite, pendant la période d'absence du Mahdi (appelée ghaibat ou "occultation"), nul autre que Dieu ne peut connaître ou ne peut prévoir l'heure du retour du Mahdi. A la réapparition du Mahdi, tous les torts seront redressés, la justice divine sera instaurée et la vérité de l'islam chiite sera reconnue dans le monde entier (mahdisme).
Consulter le rapport intégral en anglais sur http://memri.org/bin/latestnews.cgi?ID=IA35707
A. Savyon est directrice du projet sur les médias iraniens et Y. Mansharof est chargé de recherches au MEMRI