En effet, il faut avoir plus d’une pensée pour tous les « damnés » de la terre, ceux que les tyrans sanguinaires, les despotes et les paranoïaques, privent constamment de liberté. Nous voulons parler par exemple (cette liste n’étant pas exhaustive) de l’ex président libyen, le colonel Mouammar Kadhafi; du président syrien Bachar el-Assad; du président iranien Mahmoud Ahmadinejad; du secrétaire général du Parti du travail de Corée du Nord Kim Jong-Il; des présidents cubains Fidel et Raul Castro…
Nous devons alors penser aux hommes épris de liberté qui endurent -quelquefois au péril de leur vie- toutes les privations, toutes les humiliations, toutes les détestations des régimes qui les condamnent et les assassinent froidement.
Nous pensons alors que l’exigence de liberté n’est pas une vaine quête. Les peuples ont une aspiration profonde à la paix, mais aussi à la liberté, ils veulent parvenir à un Etat de droit et en finir avec les régimes autoritaires. Et, ce qui est au centre, ce qui devra être au centre des revendications, c’est toujours et avant tout la liberté individuelle et la liberté de conscience.
Note:
Article 21 de la déclaration Universelle des Droits de l'Homme:
1. Toute personne a le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays, soit directement, soit par l'intermédiaire de représentants librement choisis.
2. Toute personne a droit à accéder, dans des conditions d'égalité, aux fonctions publiques de son pays.
3. La volonté du peuple est le fondement de l'autorité des pouvoirs publics ; cette volonté doit s'exprimer par des élections honnêtes qui doivent avoir lieu périodiquement, au suffrage universel égal et au vote secret ou suivant une procédure équivalente assurant la liberté du vote.
Photo : D.R.