Stanley Fischer, 66 ans, a été nommé à la tête de la Banque d’Israël en 2005 par le ministre des Finances de l’époque et Premier ministre actuel, Benyamin Netanyahou. Professeur d’économie au MIT, le Massachusetts Institute of Technology, avant de devenir numéro 2 du Fonds monétaire international (FMI) de 1994 à 2001, puis vice-président de Citigroup il livre l’analyse suivante : « Les gouvernements successifs ont mené ces dix dernières années des politiques macroéconomiques solides et stables qui ont permis à l’économie israélienne d’inspirer confiance aux investisseurs. Bien sûr, l’économie est affectée par les événements politiques, la seconde Intifada a eu des conséquences négatives sur notre marché. Mais les Israéliens sont plus habitués que la plupart des gens à vivre dans un contexte instable. Il va sans dire que si nous parvenions à un accord de paix, cela serait positif pour l’économie » Faut-il à cet égard rappeler qu’à chaque guerre et lors des Intifadas, le taux de croissance de l’économie israélienne a chuté.
Et, dernièrement, bien que le Premier ministre Benjamin Netanyahou ait affirmé que les négociations de paix ne visaient pas l’économie, Stanley Fischer a déclaré, lors de la réunion du Congrès juif mondial devant Roger Cukierman et Haim Musicant mercredi 1er septembre à Jérusalem, qu’il était convaincu que la résolution du conflit israélo-palestinien pourrait doper l’économie de l’Etat hébreu.
Seulement, « cette chance de paix pourrait bien ne plus se représenter », a estimé le même jour (1er septembre) le président des Etats-Unis, après avoir reçu successivement le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le président palestinien Mahmoud Abbas, le roi Abdallah de Jordanie et le président égyptien Hosni Moubarak.
Alors, la paix pour doper également l’économie israélienne et ses futurs partenaires ?
Sources : Le Monde, Israelvalley.com Les affaires.com, Les Echos, Directgestion.com, Forex.fr, Libération, Guysen.com.