- English
- Français
Pendant 100 trop longues minutes, le téléspectateur à dû supporter son teint blafard.
Tout au long de l’émission, le Jean-Marie Le Pen qui hante le monde politique depuis 50 bonnes années, tint à se présenter comme le pseudo défenseur de la veuve et de l’orphelin, tentant de comprendre la profonde détresse sociale d’un certain nombre de nos compatriotes : lui qui mène grande vie dans son château de Saint-Cloud ; lui qui vit dans l’opulence, la richesse et le luxe.
En l’écoutant, nous eûmes l’impression que Le Pen se voyait déjà à la tête de la Côte d’Azur ; lui qui habite à 800 kilomètres de là. Il est vrai qu’il n’est pas à une contradiction près Le Pen ! En le voyant, nous eûmes l’impression qu’il s’était vu où se verrait en président de la République. Mal lui en pris, lui qui fut opposé à son plus grand « ennemi » Jacques Chirac, qu’il hait tant. Qui douterait d’ailleurs que l’obsession anti chiraquienne de Le Pen est quasi pathologique ? Lui, qui eut préféré être opposé au candidat malheureux de la gauche, que fut Lionel Jospin : le « marxiste » disait-il.
Et nous vîmes 100 minutes durant, toutes les obsessions frontistes revenir au grand galop. Le Pen qui veut retirer la France de l’Union européenne ! Le Pen qui veut fermer nos frontières et qui construirait une ligne Maginot honteuse ! Le Pen qui veut bouter « l’étranger » hors de France ! Le Pen qui s’époumone lorsqu’il parle de l’immigration et lorsqu’il rend les immigrés responsables de tous nos maux ! Le Pen s’en prenant aux fonctionnaires ! Le Pen dans ses prétentions machistes et voyant la femme au foyer !
Le Pen : la haine.
A chaque fois que nous voyons poindre cette menace, nous n’avons de cesse de rappeler que la République est indivisible, que les valeurs de la République sont éternelles : Liberté, Egalité, Fraternité.
A chaque fois que nous voyons poindre cette menace, nous devons rappeler à nos compatriotes, qu’ils doivent préserver et défendre les valeurs républicaines. Surtout lorsque d’un trait, la bête immonde veut diviser les Français.
La République et Une et indivisible et nous sommes tous les enfants de la République.
Marc Knobel