Y-aurait-il un problème ? Oui.
On aurait apprécié que ce « grand humaniste » parle des violations systématiques des droits de l’homme en Algérie.
Rappelons à cet égard que L’Algérie vit sous l’état d’urgence depuis 1992, ce qui permet aux autorités algériennes de s’affranchir ouvertement de la Constitution , des lois et de leurs engagements internationaux en matière de droits de l’Homme.
Rappelons aussi que l’absence d’indépendance de la Justice et son instrumentalisation permanente par le pouvoir est un obstacle à la protection des libertés publiques et des défenseurs des droits de l’Homme.
Rappelons encore que la Ligue Algérienne de Défense des Droits de l’Homme (LADDH), le Collectif des Familles de Disparus (CFDA) ou le Réseau Euro-méditerranéen des Droits de l’Homme (REMDH) demandent à l’Union Européenne de soulever de façon systématique les questions relatives aux droits de l’Homme dans leurs relations avec l’Algérie et de mettre en œuvre de façon effective les lignes directrices de l’UE relatives aux défenseurs des droits de l’Homme.
Mais, de cela en Algérie, apparemment, Stéphane Hessel n’a rien à en dire ! Amusant, non ?
Photo (scène de torture en Algérie) : D.R.