Merkel et son homologue israélien Ehud Olmert ont déclaré lundi 17 mars que leurs pays s'inquiétaient de concert des ambitions nucléaires de l'Iran et insistaient sur la nécessité de mettre fin à ses activités d'enrichissement de l'uranium.
« L'Allemagne se concentre avec ses partenaires sur une solution diplomatique. Si l'Iran ne cède pas, le gouvernement allemand continuera à défendre résolument les sanctions », a-t-elle dit mardi.
« Les menaces que lance le président de l'Iran contre Israël et le peuple juif sont sans aucun doute un sujet d'inquiétude particulier », a déclaré Merkel aux députés.
« Ses calomnies répétées et le programme nucléaire iranien mettent en péril la paix et la sécurité. Si l'Iran acquiert la bombe atomique, les conséquences en seraient dévastatrices (...) Cela doit être empêché. »
« Ce n'est pas au monde de prouver à l'Iran que l'Iran fabrique la bombe nucléaire. L'Iran doit convaincre le monde qu'il ne convoite pas la bombe nucléaire », a dit Merkel.
Olmert a indiqué précédemment qu'il étudierait tous les moyens d'empêcher l'Iran de se doter de l'arme nucléaire, mais les dirigeants israéliens se sont abstenus de menacer directement la République islamique d'une attaque militaire, rappelle L’Express du 18 mars 2008.