A cet endroit symbolique - là même où fut adoptée la Déclaration Universelle des droits de l'Homme, là ou résonne encore la voix de René Cassin - je veux dire avec force que la France n'oublie pas qu'un de ses enfants a été enlevé et détenu dans des conditions qui sont la négation même des droits de l'homme, qu'elle ne cessera pas de dénoncer ce crime qui est aussi un crime contre la paix.
Pourquoi la compassion est-elle si sélective ?
Pourquoi certains crimes mobilisent-ils si peu l'attention du monde ?
C'est l'honneur de la France, c'est notre Honneur de rappeler que les droits de l'Homme ne se divisent pas, il n'y a pas au gré des causes, les bonnes et les mauvaises victimes, c'est ca le sens du mot « universel ».
Je peux vous assurer que tout ce qu'il est possible de faire, la diplomatie française le fera, car pour nous, ce soir et demain, la liberté, l'égalité et la fraternité ont un nom et un visage : Gilad Shalit. »
Photo : D.R