Dans les années 50-90, lorsqu’il était question d’Israël ou des Juifs, les pays communistes -l’URSS en tête- nous plongeaient dans une sorte de rétro cauchemardesque où Edouard Drumont (le maître de l’antisémitisme à la Française de la fin du XIXème siècle) lui-même, semblait n’être qu’un braillard sans voix. De Moscou à Odessa, de Kiev à Varsovie, les synagogues étaient considérées comme des « lieux de débauche, de trafics crapuleux », les Juifs, « des traitres, des combinards et des escrocs ».
En 2010, Cuba reste sous le joug du communisme. Et, à Cuba (comme en Corée du Nord) la bureaucratie n’hésite pas à recourir à l’antisémitisme, l’antisémitisme d’Etat. Fidel Castro se défendra d’être antisémite, il prétendra que c’est une calomnie, bien sûr. Mais, ce que vient de dire Castro fait froid dans le dos. La clique Castro (Fidel a dû céder le pouvoir, pour raisons de santé, à son frère Raul, 79 ans. Il reste cependant officiellement le premier secrétaire du Parti communiste cubain), je l'affirme, est bien le produit d’une idéologie chauvine, qui s’évertue de sauver les meubles et de canaliser le mécontentement (légitime) des masses en le dirigeant surtout contre Israël et les juifs… ! A vomir !
Photo : D.R.