Cette histoire est lamentable mais ce qui est effrayant est bien le silence politique qui l’entoure ! Où sont les protestations indignées ? Où sont les positions vertueuses des candidats à l’élection présidentielle ? Qu’en pensent Ségolène et Nicolas, François et Olivier, Arlette et Marie Georges ? Je ne demanderai pas ce qu’en pense Jean Marie, je suppose qu’il est d’accord avec Raymond. Cette affaire révèle le très fin vernis qui recouvre les institutions de la République et on comprend mieux comment ce furent les mêmes députés de la IIIeme République qui aient pu voter les pleins pouvoirs au Maréchal en 1940.
Tout cela ne sent pas bon et si cette histoire devait être l’aboutissement du procès Papon alors on pourrait conclure que toutes les déclarations solennelles à propos du « devoir de mémoire » sont autant de paroles vaines.
Jacques Tarnero