Dans son édition de samedi 2 octobre, l'Osservatore romano, le quotidien du Vatican, qualifie de « déplorables » « les plaisanteries du chef du gouvernement, qui offensent indistinctement les sentiments des croyants et la mémoire des six millions de victimes de la Shoah ». Sa blague sur les juifs a été aussi condamnée par Amos Luzzatto, ex-président des communautés juives italiennes: « Celui qui a des fonctions institutionnelles devrait faire attention à ce qu'il dit, surtout quand il s'agit de juifs, de roms ou d'immigrés ».
Celui qui est surnommé il Cavaliere, n’est pas à une très, très grosse bêtise près. Rappelons simplement que celui qui réussit à faire coïncider ses intérêts politiques en tant que président du Conseil et ses affaires comme patron d'un empire de communication, fait l'objet de deux procès à Milan pour corruption de témoin et fraude fiscale. Il a beau jeu ensuite d’accuser la « magistrature de gauche » de chercher à ternir son image pour l'obliger à démissionner (sic).
Sacré Berlusconi !
Note :
Photo : D.R.