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D'abord, le traumatisme qui refuse de disparaître à la suite de l'assassinat d'Yithzak Rabin, en novembre 1995, par un terroriste juif, Igal Amir, ayant reproché au Premier ministre israélien la signature des accords d'Oslo avec les Palestiniens deux ans auparavant. En guise de rappel, les adeptes de Rabin aiment se référer à ce qu'ils appellent "son patrimoine spirituel". Sans pour autant pouvoir donner une plus profonde définition.
Ceci dit, alors qu'est relancé le débat sur d'éventuelles concessions territoriales, y compris à Jérusalem, des milieux politiques opposés à Oslo, ne manquent pas de citer Rabin, à savoir: "Si l'on me mettait devant le choix -Jérusalem capitale unifiée et non partagée ou accords de paix- je vais préférer Jérusalem".
Ensuite, un événement plus lointain, ancré dans l'Histoire du pays, remonte à novembre 1917. Il s'agit du premier jalon posé en vue de créer un foyer juif, voire plus tard un État indépendant: Une déclaration du ministre britannique des Affaires étrangères, James Arthur Balfour. Ce fut une lettre ouverte adressée à Lord Lionel Rothschild, publiée le 2 novembre 1917, en accord avec Haïm Weitzmann, alors président de la Fédération sioniste (lequel sera élu en 1948 premier Président d'Israël).
Par cette lettre, le Royaume-Uni se déclare en faveur de l'établissement en Palestine d'un foyer national pour le peuple juif, avec le respect des communautés non juives sur le territoire.
En dépit du temps écoulé et des événements tragiques et sanglants l'ayant suivi, cette déclaration en effet est considérée de facto comme une des premières étapes dans la création de l'État d'Israël... Lire la suite.