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Avec retenue et beaucoup d’émotion, il a exprimé avec force et un choix de mots précis, l’horreur que représentait la barbarie de cet acte antisémite.
Le premier, il avait choisi d’interrompre la campagne électorale et de venir nous rencontrer à Toulouse.
Dans sa position de candidat, ce n’était pas aisé, mais son comportement fut empreint d’empathie, de simplicité et aussi, de discrétion et de justesse.
Nicolas Sarkozy dans sa fonction de Chef de l’État, fut bien sûr exemplaire, avec son énergie, sa détermination, sa rapidité à prendre la mesure des choses et à les nommer pour ce qu’elles sont, en l’occurrence : un attentat terroriste islamiste antisémite.
Il est d’ailleurs important d’ajouter que François Hollande sut compléter cette visite, après que le terroriste fut connu, en exprimant très nettement que le nouvel antisémitisme était essentiellement lié aux dérives islamistes dans une remarquable interview à « Actualité Juive ».
Jean-Pierre Bel, sénateur socialiste de l’Ariège et Président du Sénat, très proche de François Hollande était l’invité d’honneur du CRIF Toulouse Midi-Pyrénées le 1er mars. Il nous a fort bien exprimé ce que le positionnement au centre-gauche de l’échiquier politique français de François Hollande représentait comme possibilités à l’heure d’une montée de tous les extrêmes en Europe.
Lors de son dernier meeting de campagne, le 3 mai, place du Capitole, François Hollande évoquait une Toulouse blessée au travers de l’école juive où il s’était rendu.
Dans cette même école, Natan Sharansky, détenu au goulag du temps de l’URSS expliquait que depuis plus de 3 000 ans et notre lutte contre Pharaon, nous symbolisons le combat pour la Liberté, le choix de la Vie et du respect de l’Autre.
Après les élections législatives, nous aurons à dire que c’est cela qui était visé à travers les meurtres des 11, 15 et 19 mars à Montauban et à Toulouse.
Nous savons François Hollande déterminé à réaffirmer que ces valeurs sont aussi celles qui fondent le pacte républicain.