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Nous constatons ces derniers jours que la moitié des Territoires palestinienssont sous le contrôle du Hamas et d'un régime de terreur, et l'autre moitié est sous celui d'un leader qui persiste à éviter les négociations directes avec Israël.
Deux défis majeurs et immédiats pèsent sur le conflit israélo- palestinien.
L'initiative palestinienne à l'ONU en est le premier. Depuis quatre ans, les Palestiniens ont choisi le chemin de l'ONU plutôt que celui d'Israël. Le chemin de la confrontation plutôt que celui de la négociation. Malgré de multiples gestes de bonne volonté de la part d'Israël, les Palestiniens préfèrent toujours une action unilatérale aux négociations. C'est un jeu dangereux. À l'ONU, les dirigeants palestiniens semblent jouer avec le feu dans un contexte régional violent, incertain et instable. La question à laquelle nous faisons face aujourd'hui est de savoir comment nous allons parvenir à la paix? Par quel chemin?
La voie choisie par le leader actuel de l'Autorité palestinienne va dans la mauvaise direction. C'est l'avis d'Israël mais aussi de la communauté internationale. Le défi aujourd'hui est de convaincre Abou Mazen de revenir à la table des négociations.
Le second défi est de tout faire pour que ne puissent se reproduire les événements que nous venons de vivre. Pour éviter cela, il nous faut d'abord nous assurer que la contrebande d'armes de terreur cesse à Gaza. Il nous faut agir pour désarmer les organisations terroristes et en terminer avec l'incitation à la haine d'Israël. Depuis sa création, l'État d'Israël fait face à de nombreux défis. Mais aujourd'hui Israël n'est plus seul à faire face aux défis qui le menacent.
Trois observations sur la situation: la France a soutenu le droit d'Israël à se défendre et a très clairement dénoncé la responsabilité iranienne, «extrêmement lourde», dans la possession par le Hamas d'armes de longue portée. Le ministre français des Affaires étrangères, M. Laurent Fabius, fut aussi le premier à se rendre en Israël, la semaine dernière. Cette visite en Israël a été appréciée par le premier ministre israélien et par d'autres ministres du gouvernement qui se sont entretenus avec lui.
Observons l'Égypte. Le rôle de l'Égypte dans le règlement des derniers événements a été très important…
Et enfin, les États-Unis. Une fois encore, le président Obama a montré son soutien résolu en faveur des actions d'Israël, pour cette opération et pour le droit d'Israël à se défendre. C'est la preuve que les relations étroites et amicales entre Israël et les États-Unis sont plus fortes que jamais.
Une fois de plus le Proche-Orient a connu une flambée de violence imposée par le Hamas depuis la bande de Gaza. Grâce à la retenue d'Israël, au calme et la détermination de ses citoyens mais aussi grâce à l'action diplomatique de pays comme la France et les États-Unis et à la médiation efficace de l'Égypte, nous avons pu imposer un arrêt des tirs incessants de roquettes et de missiles en provenance la bande de Gaza. Agissons donc ensemble pour transformer ces événements tragiques en nouvelles opportunités pour la région.