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Le 31 mai dernier, Dieudonné se produisait à Perpignan(3) pour la dernière de son « spectacle » Foxtrot. À cette occasion, il a chanté (la chanson antisémite) « Shoananas », alors qu’il s’était engagé à ne pas le faire sans quoi il n’aurait probablement pas pu se produire. Jean Marc Pujol, maire (UMP) de Perpignan a d’ailleurs réagi (4) : « Comme je le prévoyais, Dieudonné a poursuivi sa quête antisémite et raciste et m’a « attaqué sans relâche et pris à partie plus d’une centaine de fois ». C’était d’autant plus facile que son spectacle n’était pas accessible à la presse et que je n’étais pas là pour lui répondre… Il est vrai que, pour ce monsieur, le respect de la parole donnée doit être rangé aux accessoires de son obscurantisme débridé et la liberté d’expression réclamée comme un dû pour pouvoir asservir les gogos, alors qu’elle est ici galvaudée(5). » Rappelons que le spectacle de Dieudonné avait eu lieu. Le tribunal administratif de Montpellier avait donné tort au maire qui avait pris un arrêté pour l'interdire(6). Jean-Marc Pujol avait alors estimé que le tribunal avait cassé son arrêté « parce que M. Dieudonné s'est engagé à ne pas chanter la chanson Shoahnanas ». « Je suis un maire républicain (...) je me plie à la décision de la justice. » Selon lui, le tribunal avait tout de même « dit que la position du maire de Perpignan est fondée ».
Notes :
1. Au sujet de ce procès, voir : Le Monde, « Ouverture à Paris du procès en appel de "Carlos" sans ses avocats », 13 mai 2013.
2. https://www.facebook.com/dieudo
3. Voir à ce sujet : http://www.francebleu.fr/faits-divers/dieudonne-le-maire-de-perpignan-publie-son-arrete-d-interdiction-568182
5. Idem.
6. http://www.francetv.fr/culturebox/dieudonne-indesirable-a-perpignan-135627