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Info ou intox ? Quoi qu’il en soit, le vice-ministre des Finances et de l’Économie iranien, Ahmad Sadeqi Golmakani (photo), vient d’affirmer que les exportations autres que le pétrole se portent bien étant donné qu’au cours de l’année qui vient de s’écouler l’Iran a exporté divers biens dans plus d’une centaine de pays pour un montant de 41 milliards de dollars.
Selon l’agence de presse iranienne Fars News, d’autres responsables iraniens ont annoncé vouloir faire passer le montant de ces exportations à 70 milliards de dollars pour l’année qui vient de commencer. Le Président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, avait annoncé pour sa part en décembre dernier qu’il y aurait un équilibre entre les chiffres des importations et des exportations au cours de l’année allant de mars 2012 à mars 2013.
Ce qui représenterait, selon lui, une révolution économique. L’Iran rappelle à cette occasion que les sanctions qui la frappent seraient « illégales », selon le régime et ne sont destinées qu’à l’empêcher de devenir « une puissance mondiale et un modèle pour les pays du tiers-monde »
Des sanctions économiques qui ne parviennent pas à convaincre des dirigeants comme Benjamin Netanyahu ou Ehud Barak....qui sont en première ligne dans cette affaire, on le sait.
En toile de fond, on notera que le ministre des Affaires étrangères iranien, Ali Akbar Salehi, entre autres responsables du régime, se félicite de la « nature islamiste » des révolutions dans la région, citant l’Égypte, la Tunisie, la Libye, ainsi que les émeutes à Bahreïn, en Jordanie, au Koweït, en Arabie Saoudite et au Yémen qui n’ont pas abouti pour avoir été durement réprimées. L’Iran ayant été pour ces pays un modèle à suivre, selon eux.
On notera que, prudent, le ministre n’évoque pas le rôle du régime des mollahs au Liban ou son vassal arme, le Hezbollah, joue désormais un rôle prépondérant. Ni le Hamas, ni la Syrie...