Tribune
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Publié le 27 Janvier 2014

Jour de Colère : qui se cache derrière la manifestation du 26 janvier contre le gouvernement

Tribune de Lauren Provost publié dans le Huffington Post le 26 janvier 2014

 

Le Jour de Colère. L'expression est tout droit sortie d'un poème apocalyptique sur la colère de Dieu ("Dies iræ"), mais c'est aussi le nom de la manifestation contre le gouvernement organisée dimanche 26 janvier 2014 à Paris. À l'origine de ce "Jour de Colère": un mystérieux collectif qui mobilise les Français sur Internet depuis novembre 2013. Que dénonce-t-il? "Nous avons tous au moins une raison d’être en colère contre ce gouvernement qui: n’écoute pas le peuple, matraque les contribuables, affame nos paysans, enterre notre armée, libère les délinquants, déboussole nos enfants, pervertit notre système scolaire, réduit nos libertés, assassine notre identité, détruit nos familles”, résume -ou plutôt énumère- le manifeste du mouvement.

Avec ces (très) grandes lignes, et en trois mois à peine, Jour de Colère a réuni plus de 13.000 fans sur Facebook, près de 2000 abonnés sur Twitter. 24.000 internautes annoncent déjà leur présence le Jour J, à Paris, sur l’évènement Facebook créé pour l’occasion. Mais ces manifestants en colère, qui sont-ils?

 

Le jeu de l’anonymat

 

Si on se fie à la communication de Jour de Colère, ceux qui défileront entre Bastille et Opéra le 26 janvier, sont de “simples citoyens”, de tous horizons, simplement opposés à la politique du gouvernement Hollande.

 

Les organisateurs jouent sur cet aspect en publiant des dizaines de portraits de manifestants, le visage caché par des pancartes affichant seulement leur métier, leur région et leur participation au Jour de Colère (retrouvez toutes les photos à la fin de l’article du Huffington)… Lire la suite.

 

Mise À Jour : Suite à la publication de cet article, le collectif des Veilleurs - qui apparaît dans la vidéo des vœux ci-dessus - a souhaité apporter la précision suivante: "Les Veilleurs ne sont pas associés à la manifestation Jour de Colère. Ils n’appellent à aller à aucune manif et laissent chaque veilleur agir comme il le souhaite." Christine Tasin,  Présidente de Résistance républicaine a également retiré son soutien à la manifestation et fait connaître ce changement au HuffPost.